Le tour du Grand Chelem

Par Rugbyrama
  • Imanol Harinordoquy Galles France 6 Nations 2010
    Imanol Harinordoquy Galles France 6 Nations 2010
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En battant les Gallois (26-20) dans leur antre du Millennium ce vendredi, les Bleus se sont placés dans les conditions idéales pour aller décrocher un neuvième Grand Chelem. Reste à franchir encore deux étapes, d'abord l’Italie dans deux semaines, puis surtout l’Angleterre en prime time.

Cette fois-ci, plus personne ne se cache. Que ce soit dans les couloirs du Millennium, ou bien ce samedi matin dans leur hôtel, les Bleus l’affirment : ils visent le Grand Chelem. Toutefois pas d’euphorie mal placée dans leurs propos. Au contraire, pour être passés tout près de la correctionnel, tous se savent prévenus et abordent le match face à l’Italie avec la plus grande prudence.

"Le mot Grand Chelem n’est pas tabou. C’est clairement un objectif. Cela ne doit pas être une obsession et surtout, ne sautons pas les étapes", affirmait ce samedi matin Emile Ntamack en marge de la dernière conférence de presse du week-end du staff des Bleus. C’était pourtant la première fois de l’année qu’un membre du staff prononçait le mot "Grand Chelem".

Jusqu’alors, tous parlaient de victoire finale dans le Tournoi. Quelques instants plus tard, le sélectionneur lui-même admettait "être en bonne position pour décrocher le Grand Chelem". En effet, avec deux derniers matchs à jouer au Stade de France, la France se retrouve idéalement placé dans la course à un neuvième Grand Chelem.

De plus, l’Italie dans quinze jours, ne semble pas avoir les armes pour contrecarrer les ambitions françaises. Faisons confiance aux Transalpins pour tracasser, harceler pendant 80 minutes les Français mais de là à les battre…

"J’ai maintenant suffisamment d’expérience pour vous dire qu’à la maison, l’Italie, ce n’est jamais facile. Tu les bats souvent mais jamais par un gros score", analysait Frédéric Michalak, l’un des rares rescapés du Grand Chelem 2002 dans ce groupe, pourtant loin d’être encore un trentenaire. L’Italie, puis surtout l’Angleterre une semaine après, en prime-time. De quoi réussir l’opération séduction à un plus d’un an du Mondial.

Ce match dont on attend un record d’audience – la barre des 10 millions de téléspectateurs pourraient être dépassée – devrait être l’Alpe d’Huez du Tournoi 2010. Aux Bleus de ne pas perdre leur illusion dans les derniers lacets. Ce serait dommage, pour ce groupe qui semble terriblement grandir depuis quelques semaines.

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