S'il ne reste que Murrayfield

Par Rugbyrama
  • France Bleus Clerc Servat Dusautoir Nallet
    France Bleus Clerc Servat Dusautoir Nallet
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L'équipe de France s'est imposée ce dimanche à Edimbourg face à l'Ecosse (18-9). Une ville et un stade de Murrayfield qui ne laissent personne indifférent. Retour sur une ambiance exceptionnelle qui a compensé le peu de spectacle sur la pelouse.

Dans la galaxie du Tournoi des 6 Nations, les déplacements en Ecosse restent des moments privilégiés. Edimbourg est depuis longtemps la destination préférée des supporters français. L'ambiance de la ville n'y est pas étrangère. Samedi soir, jusqu'à tard dans la nuit, la fête s'est prolongée de pubs en pubs. Grassmarket, place de la vieille ville, avait des airs de feria. Mais la magie écossaise vaut également par l'atmosphère unique qui accompagne les matchs à Murrayfied. Supporters français maquillés et déguisés. Kilts de rigueur pour les hommes des Highlands et pintes de bières à profusion. Même s'il n'était pas comble, le stade fut à la hauteur de sa réputation. Chaud, festif, parfois électrique dès que les Ecossais de Nathan Hines se trouvaient en position de marquer. Quelques instants avant la rencontre, alors que la Princesse Anne venait de saluer les équipes et qu'une minute de silence impressionnante fut respectée en l'hommage de Bill McLaren (commentateur écossais décédé récemment), les hymnes donnèrent le ton de la journée. La Marseillaise, d'abord. Puis le célèbre Flower of Scotland terminé a capella par plus de 50000 Ecossais. Ambiance unique. Frissons et émotion garantis.

Un superbe tour d'honneur

La furia ne dura pas. Deux essais de Mathieu Bastareaud venant refroidir les ardeurs des supporters du Chardon. Ce fut alors au tour des Français de se faire entendre. "Allez les Bleus, Allez les Bleus" descendirent des tribunes pour célébrer la première victoire tricolore dans ce Tournoi 2010. Au coup de sifflet final, dans la nuit naissante, les Français regagnaient les vestiaires sous les applaudissements. Une demi-heure plus tard, Murrayfield s'était vidé, laissant les jardiniers écossais tenter de refaire une santé à une pelouse en piteux état. La transhumance s'inversait, en direction du centre ville. A l'assaut des pubs.

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