L'Irlande ne veut pas craquer

Par Rugbyrama
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L’Irlande est toujours en course pour réussir le premier Grand Chelem de son histoire depuis 1948. Mais les échecs récents dans cette quête est encore dans tous les esprits avant d'affronter l'Ecosse samedi à Murrayfield.

L"Irlande est une valeur sûre au niveau européen. Les résultats des provinces, et notamment ceux du Munster, en Coupe d"Europe, prouvent que les Irlandais ont les arguments pour viser le titre dans le Tournoi des 6 Nations. Souvent considérés comme les favoris, ils n"arrivent pourtant pas à gagner avec la sélection nationale. Bien placés pendant la compétition, ils sont les spécialistes des rendez-vous manqués au moment de valider leur bon parcours. Le capitaine Brian O"Driscoll (BOD) est bien placé pour le savoir : "En 2005, on avait gagné les trois premiers matchs avant de perdre les deux derniers..."

Les Irlandais se veulent donc prudents au moment de se rendre en Ecosse. Même si l'adversaire paraît modeste, personne ne veut encore penser à la dernière sortie prévue au pays de Galles sept jours plus tard. Et pour éviter toute décontraction au sein de sa troupe, le sélectionneur Declan Kidney n'a pas hésité à effectuer plusieurs changements dans son équipe. Un brin de concurrence pour garder tout le monde sous pression. Le dernier match face à l'Angleterre n'a pas forcément répondu à toutes les attentes. Une performance en demi-teinte qui a fait ressurgir les démons du passé avec l'impression qu'un petit grain de sable pouvait encore priver l'Irlande du sacre européen. "Il faut se souvenir de ça pour s'assurer qu'on gardera une concentration totale pendant 80 minutes face à un adversaire écossais très compétitif, qui sera peut-être outsider mais qui va aimer cette étiquette", reconnaît Brian O'Driscoll.

Kidney compte sur les stars placardisées pour conserver son groupe sous pression. Gordon d'Arcy, acolyte de BOD au centre depuis plusieurs saisons et contraint de se réchauffer sur le banc depuis le début de la compétition, est titularisé pour la première fois à la place de Paddy Wallace. Même chose pour Peter Stringer qui retrouve son numéro neuf fétiche à la place de O'Leary. Même Heaslip, bourreau des Français, débutera la rencontre sur le banc. Des changements que le capitaine juge précieux pour mettre toutes les chances du côtés du quinze du trèfle : "D'Arcy amène quelque chose de différent. C'est pareil pour Stringer qui a une des meilleures passes du rugby mondial. Les déceptions passées, on doit les utiliser comme un moyen de mûrir, comme une expérience." Et aujourd'hui, les Irlandais pensent avoir assez d'expérience pour aller chercher un Grand Chelem qui les fuit depuis 1948.

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