Picamoles: "Le plus dur commence"

Par Rugbyrama
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Louis Picamoles sera à nouveau titulaire dimanche, face à l'Italie. Convaincant jusqu'ici, le troisième ligne de Montpellier sait qu'il doit maintenant confirmer. Pas simple.

Louis Picamoles, vous allez célébrer face à l'Italie votre deuxième titularisation de rang. C'est une belle marque de confiance de la part du staff, non?

Louis PICAMOLES: Oui, c'est certain. Je suis surtout très heureux de pouvoir partager ça avec Fulgence. C'est la première fois que nous sommes titulaires tous les deux ensembles. Ca va être un moment très fort, assez émouvant j'imagine.

Pour ce match face à l'Italie, Montpellier est le club le plus représenté. C'était presque inimaginable il y a quelques mois…

L.P. : C'est clair que si on nous avait dit ça il y a quelques mois, personne n'y aurait cru, moi le premier. Tout est allé très vite. Il y a un an à peine, on débutait tout juste en Top 14. Se retrouver ici aujourd'hui tous ensemble à Marcoussis, c'est une belle histoire qui continue. On gravit une marche supplémentaire, c'est un niveau au-dessus. Maintenant, ça ne doit pas être une fin en soi. Je n'ai pas envie de faire une apparition dans ce Tournoi pour disparaître après. On veut s'imposer.

Est-ce que vous sentez que Montpellier commence à se passionner pour votre équipe?

L.P. : Disons que ça fait un peu bizarre pour cette ville, car le rugby ne s'était jamais vraiment imposé à Montpellier. C'est quelque chose de nouveau. On a quelques échos, il y a un engouement, mais ce n'est pas encore la folie. Mais le fait d'avoir des joueurs en sélection, ça ne peut être que positif. A condition, encore une fois, que l'on parvienne à s'installer durablement.

La difficulté, ce sera de durer pour vous?

L.P. : C'est toujours le plus difficile. C'était aussi comme ça en Top 14. Notre premier match s'était super bien passé. Après, il fallait confirmer. En équipe de France, c'est la même chose. On sait très bien qu'il y a une énorme concurrence en sélection. Le plus dur commence, c'est clair.

La troisième ligne est la seule à ne pas compter un joueur d'expérience. Ca ne vous inquiète pas? Vous ne craignez pas d'avoir du mal à gérer certains moments clés du match?

L.P. : Franchement, je ne pense pas que ce soit un problème. D'abord parce qu'on se connaît très bien avec Fufu, et le contact passe bien avec Ibrahim. Ensuite, ce n'est pas notre première titularisation non plus, donc le côté émotionnel est moins important. Puis nous sommes entourés, avec Dimitri à la mêlée, Lionel et Jérôme en deuxième ligne. Ils sauront nous dire ce qu'il faut faire si ça se passe mal à certains moments. Il y a aussi Julien Bonnaire.

Mais il ne sera pas sur le terrain…

L.P. : Non, mais il est très présent autour de nous depuis le début de la semaine. Si on a la moindre question, le moindre doute, il est là. C'est important pour nous de savoir qu'il peut nous épauler. Après, une fois sur le terrain, ce sera à nous de régler les problèmes entre nous. Si les coachs nous ont mis là, c'est qu'ils estiment que nous sommes capables d'assumer.

Vous qui avez connu le staff chez les moins de 20 ans, quelle différence voyez-vous avec aujourd'hui?

L.P. : Je ne connaissais pas Marc Lièvremont. A l'époque, seuls Emile N'Tamack et Didier Retière s'occupaient des moins de 20, avec Philippe Agostini. Ils n'ont pas changé, que ce soit au niveau de leur discours, ou de leur façon de communiquer avec les joueurs. Ce qui a changé, c'est la médiatisation, beaucoup plus importante maintenant évidemment.

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