Mattéo Le Corvec : "Je n’aurais pas fait le super-héros"

Par Rugbyrama
  • Matteo Le Corvec face au Pays de Galles lors du Tournoi U20
    Matteo Le Corvec face au Pays de Galles lors du Tournoi U20
Publié le Mis à jour
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6 NATIONS U20 - Mattéo Le Corvec a pris part au large succès des siens en entrant en cours de jeu face à l’Écosse. Débarqué vendredi dernier à Cardiff pour pallier la blessure de Jean-Baptiste Lachaise, le Toulonnais savoure sa première apparition dans ce Tournoi et raconte son arrivée express.

La victoire est large, que retenez-vous du match ?

"Avant de débuter, on s’était dit qu’il fallait confirmer la bonne prestation réalisée la semaine passée face au pays de Galles. Ces Écossais avaient perdu tous leurs matchs, mais on ne devait pas les sous-estimer. Il fallait justement appuyer encore plus ! C’est ce que l’on a su faire, en débutant très bien la partie. Et même si la pression est un peu redescendue par la suite, les entrées ont relevé le curseur dans ce match engagé."

Vous les avez notamment concassés en mêlée fermée…

"On a fait je ne sais combien de mêlées. Et soyons clairs, on les a démontés ! Sur chaque impact, sur chaque poussée, nous nous sommes montrés très costauds."

Peu après votre entrée, on vous a vu vous chauffer un petit peu avec un Écossais, aviez-vous envie d’en découdre ?

"En fait, à cet instant-là, je voulais directement me mettre dans le match. Et ça commence par sentir les adversaires, se mêler au combat, leur montrer que l’équipe a du répondant, qu’on n’a pas peur d’eux. En bref, qu’on est là pour les crever !"

C’était en plus un contexte un peu spécial pour vous qui êtes arrivé en cours de route…

"Je ne pensais pas qu’on allait m’appeler pour rejoindre le groupe. Quand j’ai reçu l’appel, cela faisait trois semaines que j’étais en vacances… Heureusement, dix jours avant mon arrivée à Cardiff, j’avais commencé à me préparer physiquement pour la reprise de l’entraînement avec Toulon. C’était bien de m’être un peu entraîné avant, j’avais envie d’aider ce projet."

Lorsque vous aviez vu les deux premiers matchs de vos partenaires derrière votre télévision (Angleterre et Italie), des matchs où ils se sont un peu cassé les dents, à quoi pensiez-vous ?

"Quand on est spectateur, on a toujours envie de faire mieux. Mais cela devait être très compliqué de leur côté, donc je ne vais pas dire que j’aurais fait le super-héros (sourire). Après, c’est sûr que j’avais envie d’y être, comme beaucoup d’autres gars d’ailleurs…"

On imagine que c’est un peu compliqué de débarquer de cette manière, en plein milieu de la compétition…

"Je suis à Cardiff depuis le 2 juillet. Au début, ça a été un peu chiant pour moi (sic). J’ai passé deux ou trois jours à l’écart du groupe, je suis arrivé masqué, je voyais les autres de loin, je prenais le repas seul dans ma chambre… Mais une fois de nouveaux tests négatifs passés, j’ai pu retrouver ce groupe que je connais bien, puisque j’avais déjà évolué en équipe de France. Donc, malgré tout, mon intégration s’est bien déroulée."

N’a-t-il pas été trop dur de quitter le soleil varois pour la grisaille galloise ?

"(rires) En soi, il faisait beau lorsque je suis arrivé. Je pensais en effet qu’il allait pleuvoir directement, mais non ! Parfois il pleut, parfois il fait chaud"

Par Dorian Vidal

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