Tichit: "C’est de plus en plus le feu à Mathon !"

  • Antoine Tichit, pilier gauche d'Oyonnax
    Antoine Tichit, pilier gauche d'Oyonnax
  • Antoine Tichit - Oyonnax-Biarritz - 9 septembre 2014
    Antoine Tichit - Oyonnax-Biarritz - 9 septembre 2014
Publié le Mis à jour
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Antoine Tichit, le pilier gauche d’Oyonnax qui va débuter pour la première fois cette saison, se confie sur l’ambiance qui règne dans l’Ain, ses souvenirs à Charles-Mathon et son état d’esprit en fin de saison dernière. Entretien avec un pilier prometteur.

Quelle est l’importance de débuter ce match face au Stade français dans la peau d’un titulaire ?

Antoine TICHIT: C’est notre premier match à Mathon donc c’est beaucoup de plaisir pour moi. On va retrouver nos supporters et notre terrain. Surtout qu’on l’a quitté il y a longtemps. La dernière fois, c’était face à Toulouse l’an dernier. On a fait une préparation loin de chez nous aussi. C’est important de débuter ce match.

Qu’est-ce que Charles-Mathon a de si spécial ?

A.T.: Je l’ai découvert il y a sept ans, c’était différent, il n’y avait que deux petites tribunes, la piste d’athlétisme, les bâtiments autour, etc. Il y avait déjà une bonne ambiance, mais le stade a pris une ampleur énorme depuis. C’est de plus en plus le feu ! Il va y avoir une grosse ambiance encore cette saison. Le plus beau souvenir de rugby, pour moi, c’est ce match contre Clermont l’an dernier. Les cors de chasse, qui servent chez nous de sirène, avaient sonné à la mi-temps, on menait d’une vingtaine de points et je n’avais jamais vu le stade comme ça ! Tout le monde était debout. C’est un stade agréable, il nous transcende. Le public est proche, il réagit, il se prend vraiment au match. Ce sont de vrais supporters.

Quel regard portez-vous sur les deux premiers matches de championnat d’Oyonnax ?

A.T.: Je pense qu’il y avait beaucoup d’appétit pour le match à Toulouse, c’était le premier de la saison et on avait un peu peur. On était condamné à faire un gros match. Après, je pense que le match de Bayonne a été abordé avec trop de confiance. On a mal préparé le match. Nous sommes tombés sur une bonne équipe de Bayonne, qui jouait dur et nous n’avons pas su nous adapter en début de partie.

L’an dernier, le Stade français est venu marcher sur Mathon donc il ne faut pas avoir la mémoire courte

L’état d’esprit est-il différent au sein du groupe par rapport à la saison dernière ?

A.T.: C’est clair, on est dans un bon état d’esprit. On se déplace pour prendre des points. Mais il faut quand même garder beaucoup d’humilité, Bayonne nous a montrés cette grande leçon.

A titre personnel, vous allez devoir faire face à une concurrence plus importante avec la venue de Tonga’uiha.

A.T.: Soane arrive avec un gros vécu, une grosse carrière, c’est super intéressant. Ça m’oblige à élever mon niveau de jeu. Il ne faut pas oublier aussi Lukas Rapant, qui est un excellent gaucher. Il va falloir que je sois performant tous les week-ends si je veux continuer à jouer. Ça me pousse à m’entraîner dur et faire des entrées convaincantes.

Comment avez-vous vécu la fin de saison dernière ? Vous étiez engagé à Perpignan tout en jouant le maintien à Oyonnax…

A.T.: C’est une période de doute, c’est sûr. Mais j’étais un joueur d’Oyonnax et j’ai tout donné pour l’USO. C’était dur en fin de saison, on était tous un peu émoussés. Mais je ne me posais pas vraiment de questions par rapport à l’Usap ou Oyonnax… C’est difficile à gérer, oui et non. J’étais à 100% concentré sur le projet à accomplir à Oyonnax, c’était ma motivation.

Pour finir, comment voyez-vous cette réception face au Stade français ?

A.T.: Ce sera très compliqué, c’est une grande équipe, avec de grands joueurs capables de faire basculer le sort d’un match à tout moment. Il va falloir répondre présent, il va falloir qu’on arrive à se transcender car sinon on ne passera pas. Et l’an dernier, le Stade français est venu marcher sur Mathon donc il ne faut pas avoir la mémoire courte.

Antoine Tichit - Oyonnax-Biarritz - 9 septembre 2014
Antoine Tichit - Oyonnax-Biarritz - 9 septembre 2014
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