Collazo: "Il était temps de mettre le réveil !"

  • Patrice Collazo surveille ses troupes - La Rochelle
    Patrice Collazo surveille ses troupes - La Rochelle
Publié le Mis à jour
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Plus disciplinés que lors des deux matchs précédents, les Rochelais ont remporté leur premier succès en s'offrant Toulouse. Un soulagement pour Patrice Collazo.

Treize ans après leur dernière victoire sur le Stade toulousain, les Rochelais ont récidivé, samedi (37-25). Il le fallait. Une troisième défaite de rang les aurait placé dans une position peu enviable. S’ils ont fait fi du contexte face à la presse durant toute la semaine, ils reconnaissaient y avoir puisé l’envie, la détermination de vaincre, une fois le match achevé. "La ville et le club avaient besoin de cette victoire, insiste Patrice Collazo, l’entraîneur en chef. Les ouvriers ont travaillé jour et nuit ces dix derniers jours pour terminer la tribune à temps. J’ai insisté sur le fait que nous ne pouvions pas les décevoir dans mon discours d’avant-match. Il fallait mettre le curseur très haut car contre une équipe comme Toulouse, le minimum ne l’aurait pas fait." Avant d’ajouter l’une de ces formules qui fait mouche : "Il était temps de mettre le réveil !"

De son côté, Fabrice Ribeyrolles, l’adjoint en charge des lignes arrières, retient la précision : "Nous avons eu des opportunités, on les a concrétisées. Il faut continuer et appliquer les consignes. On voit que les résultats sont immédiats. C’est positif, surtout pour nos 15.000 spectateurs venus voir le match". Il se tournait d’ores et déjà vers l’avenir et ce déplacement à Grenoble samedi prochain : "C’était important de gagner contre Toulouse pour acquérir la confiance. Il y a de la fierté, pour les joueurs en premier lieu, d’avoir battu le Stade toulousain mais faire un beau match ne peut nous suffir, il faudra en faire d’autres".

Audy: "Il nous fallait dépasser ce complexe d’infériorité"

Le troisième ligne Kévin Gourdon va dans la même direction : "Il faut en faire une victoire comme une autre". Soulignant : "A 15 contre 15, on a pu voir ce que l’on vaut". Le sous-entendu tend vers l’indiscipline, récurrente contre Brive et Toulon. Sans cartons, les Rochelais ont pu trouver la continuité dans le jeu et mettre sous pression l’adversaire durant 80 minutes. Le pilier Vincent Pelo, remarquable de témérité, poursuit : "On a nous a tellement rabâché qu’on avait des problèmes avec l’indiscipline que cette fois, comme le dit Patrice (Collazo, NDLR), il ne fallait pas oublier de mettre la disquette".

Le demi de mêlée Julien Audy, très en vu durant la rencontre – notamment sur le coup de pied qui offre le second essai à Alofa -, revient sur le contexte de cette semaine particulière. "Il a fallu gérer beaucoup de choses. La défaite de Toulon, qu’il fallait évacuer, et la venue de Toulouse, à préparer. Il nous fallait dépasser ce complexe d’infériorité. Nous n’avions rien à perdre." La victoire dans la musette, il reconnaît ressentir du "soulagement", même si le "pragmatisme" l’habite : "Ce sera dur de lutter tous les week-ends mais il faudra le faire comme nous l’avons fait contre Toulouse. Il faut savourer, passer du temps ensemble avant d’aller à Grenoble. Et récupérer car l’intensité du Top 14, c’est au moins deux fois celle de la Pro D2".

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