Fédérale 1 - Valence-d'Agen s'est forgé dans la difficulté

  • Déjà qualifiés pour la Nationale 2, les Tarn-et-Garonnais ont pour seule ligne de mire la demi-finale face à un concurrent qu’ils connaissent très bien, Mazamet.
    Déjà qualifiés pour la Nationale 2, les Tarn-et-Garonnais ont pour seule ligne de mire la demi-finale face à un concurrent qu’ils connaissent très bien, Mazamet. La Dépêche du Midi - Michel Viala
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L'Avenir valencien affronte Mazamet en demi-finale de Fédérale 1. Si les Ciel et Blanc ont d'ores et déjà validé leur montée en Nationale 2, leur priorité reste le titre.

Après l'euphorie générale de dimanche, comment remobiliser les troupes pour l'échéance de cette demi-finale ? Parce que la fête a été belle, à Valence-d'Agen, qui a vécu ce genre de journées hors du temps où joueurs, staff, dirigeants et supporters se mêlent tous à la célébration. Il faut dire que l'Avenir valencien a composté son billet pour la Nationale 2. Alors la clé, pour le manager Nicolas Crubilé, c'est de percevoir cet événement comme "un point de passage" : "Pour marquer son empreinte dans ce sport, il faut gagner des titres." Alors l'Avenir valencien voit cette demi-finale comme une nouvelle étape jusqu'au bouclier tant convoité.

Un "trou d'air" en mars formateur pour la suite

Le chemin pour en arriver là a pourtant été tortueux. Dans cette poule 3, les Ciel et Blanc ont dû longtemps batailler avec ces mêmes Mazamétains pour décrocher une deuxième place qualificative. Ces derniers sont parvenus à écarter le leader de leur poule, Castelsarrasin, en phase finale. C'est dire le niveau relevé et homogène de cette zone. "Ça a été une saison en deux parties : on gagne 18 de nos 20 premiers matchs et fin février, courant mars, les difficultés se multiplient avec trois défaites successives et beaucoup de blessures, raconte l'ancien talonneur. Il a fallu qu'on réadapte notre jeu, notre stratégie pour mieux correspondre avec le rugby moderne de haut niveau qui joue beaucoup sur le changement de rythme." Ce "trou d'air" permettra néanmoins aux Valenciens de se préparer à "des scénarios de matchs difficiles". Explications : "On perd à Agde de 13 points mais on les bat de 16 points au retour... Les exemples sont multiples."

Les Tarn-et-Garonnais vont devoir se serrer les coudes, puisque l'infirmerie compte encore cinq pensionnaires : "On a perdu notre axe droit avec deux piliers droits et deux deuxième ligne droit blessés, regrette Nicolas Crubilé. Mais ça fait partie du rugby, on a géré ça toute la saison." Enfin, l'inquiétude para-sportive concernait le stade Georges-Aybram de Toulouse. L'enceinte qui reçoit d'habitude le Toec-Toac-FCT risque d'être petit au vu de l'engouement populaire entourant les deux équipes. Ça promet un nouveau dimanche très festif...

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