Fédérale 1 - Après la polémique, l'US Salles se concentre sur les phases finales

Par Gaspard Lasmartres
  • Dauphins de Langon en saison régulière, les Sallois aspirent, aujourd’hui, à prolonger leur dynamique de résultats et d’exigence aux dépens de leur voisin girondin.
    Dauphins de Langon en saison régulière, les Sallois aspirent, aujourd’hui, à prolonger leur dynamique de résultats et d’exigence aux dépens de leur voisin girondin. USS - Pascal Citrain
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Touché par des accusations de racisme, le club de Salles est tout de même parvenu à se hisser dans le dernier carré de Fédérale 1. Pour cette demi-finale, un derby face au rival Langon attend les joueurs de Nicolas Cabannes.

L'US Salles n'évoluait qu'en Fédérale 2 la saison dernière. En cas de victoire ce dimanche, ils pourraient effectuer une deuxième montée en à peine un an. Effectivement, la Nationale 2 est un objectif pour ce club de la région bordelaise. "On va tenter de les contrer et de jouer notre jeu habituel comme à chaque match", explique Nicolas Cabannes, entraîneur principal de l'équipe.

En quarts de finale, les Sallois se sont imposés contre Chartres à deux reprises, 22 à 6 au match aller et 15 à 10 au match retour. Cette double confrontation a notamment été marquée par une polémique extra-sportive.

Deux jours après le match, le club de Chartres a publié un communiqué expliquant que certains de leurs joueurs auraient été victimes de racisme lors des derniers matchs. "Il nous est impossible d'être indifférents à une telle conduite, il est de notre devoir de prendre position et de condamner fermement le racisme sous toutes ses formes."

Une "intimidation en vue du match retour"

Après avoir pris connaissance du communiqué, l'US Salles a directement répondu sous la publication du communiqué en indiquant être blessé par l'attitude du club.

Nicolas Cabannes ne le cache pas, ces accusations ont touché l'ensemble de son équipe : "Ça nous a assez déconcentrés. On l'a pris pour une tentative d'intimidation pour le match retour. Ça nous a servis de motivation pour le match retour."

L'entraîneur, qui quittera le club à la fin de la saison pour aller à Tarbes, indique que le racisme ne fait pas partie des valeurs de son club et encore moins du rugby en général.

Lors de la demi-finale de ce dimanche, Nicolas Cabannes retrouvera son frère Romain, qui est l'entraîneur de Langon et qu'il a déjà affronté à quatre reprises cette saison.

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