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Féminines - Élite 1 : Bordeaux ou la loi du plus fort

Par Simon Valzer
  • Après avoir dominé leur poule en phase régulière, les Bordelaises se sont imposées face aux Toulousaines et filent pour la première fois de leur histoire en finale. Photo Vincent Duvivier
    Après avoir dominé leur poule en phase régulière, les Bordelaises se sont imposées face aux Toulousaines et filent pour la première fois de leur histoire en finale. Photo Vincent Duvivier
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Malgré un sursaut matérialisé par deux essais marqués en toute fin de rencontre, les toulousaines ont subi la loi de girondines bien supérieures en conquête.

Comme les Blagnacaises privées d’un titre de championnes de France en 2021 par les Romagnataises qui s’étaient imposées à Blagnac, les Girondines avaient une revanche à prendre sur les Toulousaines. C’était en effet elles qui les avaient éliminées de la compétition l’année dernière, à ce même stade des demi-finales. Cette fois, les Girondines s’avançaient en leaders et ont, bon an mal an, assumé ce nouveau rôle : "On avait un autre statut que l’année dernière, et je pense qu’il a été difficile à assumer pour nous, nous confiait le manager des Lionnes, Florent Torregaray. Cela n’a pas toujours été facile. Mais à la mi-temps, j’ai tout de même senti de la sérénité dans le vestiaire. Elles étaient conscientes qu’ellles n’avaient pas fait tout ce qu’il fallait dans le premier acte. Il fallait qu’on sorte de notre camp et que l’on se mette à jouer." Certes, les Girondines ont passé toute la première mi-temps dans leurs vingt-deux mètres. Une situation qu’elles ont tout de même bien gérée puisqu’elles dominaient en mêlée fermée, en touche et gagnaient tous les impacts, dans le sillage des Sylla, Deshaye ou Forteza. Sans même déployer leur jeu, elles ont profité de leurs trois seules incursions dans le camp adverse pour marquer neuf points grâce à la botte redoutable de la jeune arrière Morgane Bourgeois.

Khalfaoui : "on prenait des 67-0 contre Toulouse !"

En face, les Toulousaines n’étaient pas aussi réalistes. Et en plus, elles sombraient en conquête : "On a failli en conquête : même si les débats se sont équilibrés en mêlée, on a eu des difficultés en touche, reconnaissait le manager toulousain Olivier Marin. À vrai dire, je ne me l’explique pas."

Les Haut-Garonnaises ont perdu au moins six ballons dans ce seul secteur : "On a manqué de connexion lanceur-sauteur, on a fait quelques mauvais choix aussi et Bordeaux a bien défendu dans les airs", regrettait la capitaine Gaëlle Hermet. Et malgré deux essais marqués en quatre minutes en toute fin de rencontre par Jason et Murie, les Toulousaines n’ont rien pu faire face à la puissance des Girondines, laquelle fut bien dirigée par une Carla Arbez en grande forme. Les Lionnes ont donc gagné le droit de disputer leur première finale de leur jeune histoire, comme savourait Assia Khalfaoui qui mesurait le chemin parcouru : "Cette finale, c’est beaucoup de fierté. Si je reprends mon parcours, je suis arrivée à Bordeaux il y a quatre ou cinq ans. À cette époque, on prenait des 67 à 0 contre des équipes comme Toulouse ou Romagnat. C’était le maintien avant tout. Voilà pourquoi vaincre le Stade toulousain en demi pour filer en finale, c’est génial. Aujourd’hui, on peut dire qu’on va jouer une finale à Sainte-Germaine dont c’est une immense fierté."

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