Top 14 - Tombeur du Stade français, le Racing retrouvera Toulouse en demi-finale

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Ce samedi après-midi, lors du premier barrage, le Racing a remporté le derby de la capitale face au Stade français, 20-33. En supériorité numérique dès la cinquième minute de jeu suite au carton rouge adressé à Marcos Kremer et devant (3-17) à la 26e, le Racing a vu le Stade français égaliser juste avant la pause (17-17). Mais les Franciliens ont mieux géré leur seconde période et un essai de Gaël Fickou, sur la sirène, a libéré le peuple ciel et blanc. 

Le Racing 92 verra Anoeta ! Opposés au Stade français, à Jean-Bouin ce samedi, en barrage, les partenaires de Gaël Fickou l’ont emporté, 20-33. Grâce à ce succès, ils valident leur ticket pour la demi-finale du Top 14 et ils affronteront le Stade toulousain vendredi prochain à Saint-Sébastien (Espagne). De son côté, le Stade français s’arrête là et Gonzalo Quesada, le manager parisien, quitte le club sur une défaite face au voisin du 92.

Le Racing 92 se paie le Stade français et rejoint Toulouse en demi-finale !

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 3, 2023

Sous le soleil de Jean Bouin, le Stade français s’est tiré une balle dans le pied tôt dans la rencontre. En effet, dès la cinquième minute de la rencontre, le troisième ligne argentin, Marcos Kremer a reçu un carton rouge, après un coup d’épaule au niveau de la tête de Finn Russell dans un ruck. Le Racing a alors rapidement mis à profit sa supériorité numérique, puisque dans la foulée, sur un joli lancement des trois-quarts franciliens, Donovan Taofifenua a trouvé une brèche dans la défense adverse. S’il a été repris à cinq mètres de l’en-but parisien, Juan Imhoff a arraché le ballon à Lester Etien sur le temps de jeu suivant et le Racing a ouvert le score (0-7, 11e). Au quart d’heure de jeu, Joris Segonds a récompensé un contre ruck de Sekou Macalou, débloquant ainsi le compteur des siens (3-7, 17e), mais sur le renvoi, le Stade français n’a pas bien géré sa sortie de camp. Les joueurs de Laurent Travers en ont alors profité et Wenceslas Lauret, en force, a creusé l’écart (3-14, 20e).

Paris revient grâce à sa mêlée

Dans ce derby disputé sous une chaleur étouffante et face à un Racing particulièrement efficace, Paris a eu vraiment du mal lors de cette entame de première période, puisque les Soldats roses ont été indisciplinés et particulièrement maladroits sur leur jeu d’attaque. Pour autant, ils n’ont pas paniqué et sont peu à peu revenus dans la partie. La révolte a commencé avec un essai de Sekou Macalou, en force, juste après la demi-heure de jeu (10-17, 34e) et les locaux ont terminé fort le premier acte. En effet, ils ont poussé le Racing à la faute dans ses 22 mètres, et les visiteurs ont reçu, coup sur coup, deux cartons jaunes. D’abord, c’est Camille Chat qui a laissé ses partenaires à 14 pour avoir écroulé un maul (38e). Ensuite, c’est Eddy Ben Arous, pris en mêlée, qui a dû aller se reposer dix minutes (40+3e). D’ailleurs, les mêlées se sont succédé pendant un long moment et, au bout du bout, M. Brousset est venu récompenser la domination du pack rose, avec un essai de pénalité (40+7e). Ainsi, à la pause, les deux équipes étaient dos à dos, 17-17.

L'indiscipline a coûté cher au Stade français

Au retour des vestiaires, le Racing a repris le large, en poussant le Stade français à la faute. Indisciplinés, les locaux ont concédé quatre pénalités sur le premier quart d’heure de la seconde période et trois d’entre elles ont donné lieu à des coups de pied de Finn Russell (44e, 52e, 55e), alors que Baptiste Pesenti a reçu un carton jaune (55e). La botte de l’ouvreur écossais a alors permis aux Franciliens de prendre neuf points d’avance au tableau d’affichage (17-26). 

Face à son public, Paris a redoublé d’efforts. Malgré son infériorité numérique et une grosse débauche d'énergie, le club de la capitale a plus tenu le ballon que son adversaire. Le hic ? C’est qu’à 14 contre 15, la bande à Sekou Macalou n’a jamais trouvé la solution dans la défense adverse. Elle a eu deux longues possessions (67e puis 75e) dans les 22 mètres du Racing, mais n’a marqué que trois points (pénalité de Segonds, 70e) sur ces temps forts. Acculé dans son camp en toute fin de match et mené de six unités (20-26), le Stade français a tenté le tout pour le tout en jouant, depuis ses 22 mètres, un ballon à la dernière minute. La défense du Racing a décidé de monter fort, Saili a plaqué Ward, lequel a laissé tomber le ballon et Gaël Fickou a scellé la victoire de son équipe (20-33).

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