Top 14 - Le baromètre de Stade français - Racing 92 : Lauret la vie en rose, Koch a subi...

  • Lauret lors du match face au Stade français.
    Lauret lors du match face au Stade français. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Dans une rencontre au scénario épique, le carton rouge reçu par Marcos Kremer dès la 5e minute de jeu a grandement contribué à la victoire du Racing. Wenceslas Lauret n’y est pas étranger non plus…

Les tops

  • Nolan Le Garrec

Le demi de mêlée du Racing 92 pèse de plus en plus dans les rencontres du club francilien. Gestion ds temps forts, des temps faibles, le stratège ciel et blanc a souvent joué juste dans ce barrage. Il a aussi joué son rôle en défense. Il ne s’est pas échappé dans le couloir des quinze mètres sur une percée de Sekou Macalou en première période. Son jeu au pied a constamment été précis. Un match très propre pour la jeune pépite du club francilien.

  • Wenceslas Lauret

Le vieux guerrier du Racing 92 est increvable. Son expérience a été précieuse dans la victoire du Racing 92. Toujours bien placé, il a su faire preuve de calme au milieu de la tempête en fin de première période. C’est lui aussi qui a repris par le bout du short Kilian Hamdaoui qui semblait filer à l’essai au milieu de la seconde période. C’est encore lui qui a réalisé un « contest » salvateur en fin de rencontre alors que le Stade français pouvait encore remporter cette partie (76e, 26-20). On comprend mieux, malgré ses 34 ans, que les dirigeants du Racing 92 lui aient proposé un contrat de joker Coupe du monde pour le début de la saison prochaine.

Le Racing 92 se paie le Stade français et rejoint Toulouse en demi-finale !

Le film du match : https://t.co/8e3qLlZLXZ pic.twitter.com/uqDKOXwtyq

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 3, 2023
  • Mickaël Ivaldi

Le talonneur du Stade français a réalisé un match colossal sur les fondamentaux. On parle ici du talonneur parisien, mais c’est toute la première ligne du Stade français qui mérite des lauriers. Avec les deux frangins Alo-Emile, ils ont mis au supplice la première ligne ciel et blanche. Dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, ils ont provoqué six fautes en mêlée fermée des Franciliens conduisant l’arbitre à sortir un carton jaune contre Ben Arous. Ces trois-là ont réalisé un grand match dans leurs secteurs de jeu de prédilection.

Les flops

  • Marcos Kremer

Qu’a-t-il donc bien pu se passer dans la tête de Marcos Kremer après seulement cinq minutes de jeu ? L’international argentin, sur un ruck anodin, s’est jeté, l’épaule la première sur la tête de l’ouvreur racingman Finn Russell. Un geste aussi inutile que préjudiciable. Et pour cause. Après arbitrage vidéo, Pierre Bouisset ne pouvait pas faire autrement que d’infliger un carton rouge au troisième ligne du Stade français. Le deuxième de la saison récolté par le Puma après celui reçu à Pau. Sauf que ce jour-là, le Stade français avait tout de même réussi à s’imposer malgré l’infériorité numérique.

  • Vincent Koch

Sa seule présence dans le groupe était déjà une surprise. Le champion du monde sud-africain, discret depuis son arrivée dans la capitale, semblait loin du niveau de jeu affiché par Giorgi Melikidze, sans doute le meilleur droitier du Top 14 tout au long de la saison. Remplaçant au coup d’envoi, il est entré à la mi-temps et a d’emblée peiné en mêlée fermée. Le Springbok a subi sur la première et concédé une pénalité (51e). Et s’est fait très discret dans le jeu courant, souffrant de la comparaison avec Paul Alo-Emile. Car même si ce dernier a coûté pas moins de trois pénalités durant les 40 premières minutes et commis un en-avant grossier (15e), il a grandement tenu son rang en mêlée fermée permettant à son équipe de croire au miracle. Même en infériorité numérique, il a souvent pris le dessus sur Gogichashvili, puis Ben Arous, ce dernier, écopant d’ailleurs d’un carton jaune. Il est d'ailleurs revenu sur la pelouse pour les 10 dernières minutes de la rencontre pour remplacer...Vincent Koch.

  • Baptiste Pesenti

On savait que la discipline serait capitale dans ce match de barrage. Las, les Parisiens ne l’ont visiblement pas entendu. Alors que les joueurs du Stade français avaient réussi, au prix d’un effort colossal en fin de première période à recoller au score et à croire au miracle, le deuxième ligne du Stade français a écopé d’un carton jaune (51e) et coûté trois points à son équipe. Le début de la fin pour le club de la capitale. Surtout, l’ancien palois, passé brièvement par le Racing, avait déjà écopé de deux cartons jaunes au cours de la saison. 

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