Pro D2 - « Il y aura match » : remontés par leur public, les Grenoblois veulent y croire contre Perpignan

  • Les Grenoblois de Karim Qadiri veulent croire pleinement en leur chance
    Les Grenoblois de Karim Qadiri veulent croire pleinement en leur chance Icon Sport - Icon Sport
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Abattus après leur défaite en finale face à Oyonnax une semaine plus tôt, les joueurs isérois veulent toutefois croire en leurs chances de bousculer tous les pronostics face à l’Usap, dans un stade des Alpes annoncé à guichets fermés.

Ce championnat de Pro D2 détient une singularité rare : celle d’offrir à un finaliste battu, d’ordinaire voué aux gémonies et aux jérémiades éternelles, une deuxième chance. Le genre d’opportunité sur laquelle il s’agit de ne pas cracher. Malgré la tristesse. Malgré les regrets, particulièrement nombreux en ce qui concerne le FCG quant à sa défaite face à Oyonnax… "La finale a été très fermée, on n’a pas réussi à envoyer du jeu comme on aurait aimé, admettait le centre Romain Trouilloud. On est sorti du terrain avec beaucoup de regret, beaucoup de frustration, que je n’ai pas encore totalement évacué à l’heure où je vous parle."

"Il y avait la place de faire mieux, je pense, prolongeait le capitaine Steeve Blanc-Mappaz. Avant une finale, on se dit toujours qu’il ne faut pas avoir de regret et je crois que nous en avons gardé beaucoup, notamment au sujet de cette fin de première mi-temps. Oyonnax mérite son titre après avoir dominé toute la saison, il n’y a pas de souci, mais on a toujours le regret de se dire qu’il y avait la place pour faire mieux. L’enjeu, samedi soir, sera de ne pas quitter le terrain avec ce genre de sentiment. La joie sera différente de celle d’un titre si le résultat devait être positif samedi soir, mais pour avoir écouté les témoignages des anciens de 2018, une montée efface beaucoup de choses. Alors, j’espère que ce sera le cas..."

Le capitaine du FCG Steeve Blanc-Mappaz en action
Le capitaine du FCG Steeve Blanc-Mappaz en action Icon Sport - Icon Sport

Gauthier : "Personne ne nous voit l’emporter et c’est tant mieux"

Espoir fou, à en croire l’immense majorité des exégètes du rugby pour qui la victoire de Perpignan ne souffrira d’aucune contestation ? Peut-être, et c’est précisément ce qui le rend plus beau encore, à en écouter le pilier Zack Gauthier. "Personne ne nous voit l’emporter et c’est tant mieux. En début de la saison, personne ne nous voyait disputer de demi-finale non plus, encore moins de finale. Moi, je suis persuadé qu’il y aura match. Hors de question de nous brider comme ça a été le cas contre Oyonnax." "L’Usap a pour elle l’expérience de la saison dernière, ils se préparent depuis longtemps à ce rendez-vous et seront bien présents, analysait Blanc-Mappaz. Mais en ce qui nous concerne, je pense que nous y serons aussi. Après un début de semaine difficile, on a enfin vu des sourires et de l’enthousiasme à l’entraînement, on sent que le groupe commence à y croire à nouveau. Alors oui, je suis persuadé qu’il y aura match."

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Des propos corroborés par Romain Trouilloud, convaincu que son équipe peut refaire le coup des glorieux prédécesseurs de 2018, tombeurs d’Oyonnax au bout d’un match d’anthologie. "Il y a cinq ans, le club l’a fait, rappelait celui qui sera le buteur numéro 1 des isérois. L’équipe avait perdu la finale dans des proportions bien plus larges que nous et une semaine plus tard, ils avaient été capables de sortir leur meilleur match de la saison. L’histoire récente le prouve : d’autres équipes de Pro D2 sont parvenue à remporter ce barrage avant nous, alors on se dit qu’on peut le faire nous aussi." 

D’autant que, derrière eux, les joueurs du FCG pourront compter sur le soutien d’un stade des Alpes à guichets fermés pour la première fois depuis six ans, après avoir réussi cette saison le tour de force de l’acquérir à leur cause. "Ça fait quelque temps qu’on a la chance d’évoluer dans un stade plein. Il y a eu Oyonnax, Mont-de-Marsan, Vannes, re-Mont-de-Marsan. Là, on a appris jeudi qu’il n’y avait plus une place en vente, et cela contribue à se sentir mobilisé. On va entrer sur la pelouse déterminés, j’espère juste que cette fois on sortira du terrain avec le sentiment qu’on ne pouvait pas en faire plus." Y a plus qu’à...

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