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Mickaël Ivaldi : « last dance » à Jean-Bouin ?

  • Mickaël Ivaldi aimerait se rapprocher de sa fille qui vit dans le Sud. Il espère trouver un accord avec les dirigeants parisiens et finir son aventure parisienne de la plus belle des manières.
    Mickaël Ivaldi aimerait se rapprocher de sa fille qui vit dans le Sud. Il espère trouver un accord avec les dirigeants parisiens et finir son aventure parisienne de la plus belle des manières. Icon Sport - Loic Cousin
Publié le Mis à jour
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Véritable fer de lance du paquet d’avants parisiens depuis le début de saison, Mickaël Ivaldi est dans le flou quant à son avenir. Une situation qui - il l’assure - n’impacte en rien sa motivation à l’aube de ce barrage. Explications.

 

Ils seront nombreux samedi à fouler pour la dernière fois le synthétique de Jean-Bouin. Parmi cela, il y aura Arhur Coville ou encore Marcos Kremer. Et quelques autres encore. Seulement, il y en a un qui ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. Et pour cause. Comme révélé par nos confrères de l’Indépendant, Mickaël Ivaldi a fait part il y a peu de son désir de quitter le club de la capitale pour se rapprocher de son sud natal. L’Usap lui offre cette possibilité et le président du club catalan François Rivière est entré en contact avec le directeur général Thomas Lombard pour trouver un arrangement en raison de la situation contractuelle du talonneur parisien à qui il reste une année de contrat. La situation n’est pas simple. « Nous sommes attentifs à la demande de Mickaël, souligne Lombard. Sa situation est compréhensible, mais je dois aussi défendre les intérêts du club. Or, Mickaël est notre talonneur numéro un pour la saison prochaine, un cadre du vestiaire et nous comptons sur lui. » Le message est clair et exempt d’ambiguïté.

La solution Cowan-Dickie ?

Toutefois, la porte est-elle réellement fermée pour celui qui est arrivé de Lyon l’été dernier et qui est devenu l’un des joueurs les plus importants du système parisien ? La question s’impose. Selon nos informations, le club cherche tout de même à trouver une solution et sonde actuellement le marché. Le talonneur international anglais Luke Cowan-Dickie, refoulé de Montpellier il y a quelques semaines après un imbroglio autour de sa visite médicale, a discuté avec le futur staff technique parisien. Pour l’heure, ses prétentions salariales ne semblent pas adaptées au plafond du Salary Cap que doit respecter le Stade français. Mais tout semble laisser croire que si une opportunité se présentait sans que cela ne nuise à la qualité de l’effectif, les dirigeants stadistes seraient enclins à trouver un accord avec les dirigeants de l’Usap pour libérer Mickaël Ivaldi de sa dernière année de contrat.

À tout dire, la situation de Mickaël Ivaldi n’a rien du caprice. Pudique, le talonneur parisien explique : « Je sais que c’est dur pour le club car cela intervient tard dans la saison. Mais je ne vis pas forcément très bien le fait d’être éloigné de l’un de mes enfants. Je vis à Paris avec mon épouse et mon fils mais j’ai aussi une fille qui vit dans le Sud et j’aimerais la voir plus souvent. J’ai toujours été droit, quel que soit le club où je suis passé. J’ai préféré jouer carte sur table avec mes dirigeants. Je leur ai expliqué ma situation et je sais que pour être bon sur le terrain, il faut que je sois bien dans ma tête et que toutes les étoiles soient alignées. Or, en raison de ma situation familiale, il y a une étoile qui n’est pas bien placée en ce moment pour moi. Pourtant, j’ai vécu une superbe saison. J’ai été très bien accueilli, j’ai été très bien intégré. Et je comprends la position du club. Maintenant, j’espère que nous parviendrons à trouver une solution. »

Au Stade français, Mickaël Ivaldi est apprécié dans toutes les strates du club. En peu de temps, il s’est imposé et a toujours répondu présent. Il est l’un des joueurs les plus utilisés (1 089 minutes de temps de jeu, 18 titularisations pour 19 feuilles de match sur 26 possibles). Et les statistiques en conquête (lire par ailleurs) ne sont pas étrangères à ses performances. « Quand j’ai signé au Stade français, j’avais l’envie de contribuer à ramener le club sur le devant de la scène. L’an dernier, le club avait terminé 11e, aujourd’hui nous nous apprêtons à disputer un match de barrage à domicile. C’est déjà beau, mais le meilleur est peut-être à venir. » Et de conclure sur une promesse et un objectif : « Cette histoire de transfert ne me polluera pas samedi. Comme d’habitude, je vais entrer sur le terrain, simplement avec l’envie de gagner et d’aller le plus loin possible. Et pourquoi pas de soulever le Bouclier. »

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