Top 14 - Camille Lopez (Bayonne) : "Au lieu de partir, des bons joueurs croient au projet et restent ici"

  • Camille Lopez, demi d'ouverture de Bayonne
    Camille Lopez, demi d'ouverture de Bayonne Icon Sport - Emma Da Silva
Publié le Mis à jour
Partager :

Camille Lopez était présent, mardi après-midi, aux côtés de son manager Grégory Patat et de son capitaine Denis Marchois, à l’occasion de l’inauguration du centre de formation et de perfectionnement "AB Campus. Après les discours des différents politiques, l’ouvreur international a répondu à quelques questions sur ce nouvel outil de travail. Il a notamment dit sa satisfaction de pouvoir disposer de telles installations à l’Aviron, tout en appelant à la vigilance pour la suite.

Que vous inspire cette inauguration d’AB Campus ?

C’est un vrai changement entre le début de saison et ce que nous avons connu en milieu de saison, lorsque nous avons basculé dans cet équipement-là. Jusqu’ici, nous étions dans des algécos (des préfabriqués, N.D.L.R.), tu ressens forcément la différence, mais je crois qu’il ne faut pas, non plus, tout mélanger. Ce n’est pas parce que nous avons un outil comme ça que nous allons gagner, le samedi, sur le terrain. La preuve en est : en début de saison, nous n’avions pas cet outil-là, mais malgré ça l’Aviron a performé et je ne parle pas que du début de saison, puisque l’an dernier ils sont remontés en Top 14 au terme d’une saison magnifique. Sur les années passées, ils étaient dans des installations moindres et malgré ça, les résultats sur le terrain étaient là. Cet outil ne fait donc pas tout. Ce qui compte, c’est ce que nous allons y mettre. Comme je disais tout à l’heure, nous sommes un peu des petits princes. On nous met dans de très, très bonnes conditions et il faut faire attention de ne pas s’endormir.

Nous sommes sous la halle couverte, où vous pouvez vous entraîner lorsqu’il y a du vent ou qu’il pleut. En revanche, vous ne pouvez pas vous entraîner au tir au but…

C’est sûr qu’on ne peut pas tout faire sous cette halle (rires). C’est bien, pour des moments, lors de petits ateliers, notamment pour les avants, lorsqu’ils veulent travailler la touche. Nous sommes dans une région où il pleut souvent, même si cette année nous avons été gâtés. C’est agréable de pouvoir rester sous la halle couverte, qui nous permet de travailler sereinement et d’être tranquilles. C’est forcément un outil de plus. La taille de cette halle est déjà pas mal, mais tu ne peux pas tout y faire non plus. Nous avons besoin d’espace dans le rugby, mais pour certains ateliers, c’est déjà très bien.

Vous êtes arrivé l’été dernier de Clermont, un club qui possède d’excellentes infrastructures. En quoi ce type d’outil a-t-il un impact au quotidien ?

Nous sommes dans un confort et il y a une optimisation. Mais il faut voir plus large, au niveau de tout ce qui a trait à la récupération, à l’énergie mentale. En fait, tout ça te permet de travailler dans un confort qui fait que tu mets l’énergie au bon moment, au bon endroit. Mais comme je l’ai dit un peu plus tôt, ce n’est pas ça qui fait le résultat sur le terrain, sinon ce serait trop facile et tout le monde le ferait. Aujourd’hui de telles infrastructures servent, et comme l’a dit Monsieur le Maire (Jean-René Etchegaray, NDLR) ou le président (Philippe Tayeb, NDLR), ça sert pour l’attractivité. Pour les jeunes joueurs d’ici, la stabilité sportive et l’évolution du club font qu’au lieu de partir, des bons joueurs croient au projet d’ici et restent ici.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?