Top 14 - Face au Stade français, c'est l’heure de Trevor Nyakane (Racing 92)

  • Les Racingmen auront samedi après-midi besoin d’un très grand Trevor Nyakane
    Les Racingmen auront samedi après-midi besoin d’un très grand Trevor Nyakane Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Face au solide paquet d’avants du Stade français, les Racingmen auront samedi après-midi besoin d’un très grand Trevor Nyakane. Rencontre avec "Pumba", l’ancien droitier des Springboks…

Samedi après-midi, le Springbok du Racing 92 Trevor Nyakane (34 ans, 51 sélections) se verra confronté à l’une des plus grosses mêlées du Top 14, celle du Stade français. Et si les Franciliens souhaitent passer l’écueil du derby et rejoindre le Stade toulousain en demi-finale à Saint-Sébastien, ils devront compter sur un axe droit au sommet de sa forme. Lui ? Arrivé dans les Hauts-de-Seine il y a un an et demi pour densifier le paquet d’avants du 92, il a depuis soufflé le chaud et le froid avec l’équipe francilienne mais réalise une très bonne fin de saison.

#TOP14 - J17
Vous ne verrez rien de plus beau aujourd'hui ?\ud83d\udc76
Trevor Nyakane et sa fille découvrent leur nouveau jardin, celui de Paris La Défense Arena \ud83c\udf31@NtandoTrevor @racing92 pic.twitter.com/dAKZBvEMPK

— TOP 14 Rugby (@top14rugby) February 8, 2022

Dernièrement, l’ancien joueur des Bulls nous confiait : "Ici, tout est complètement différent par rapport à l’hémisphère Sud : la façon dont on approche le jeu, la façon dont on se prépare… Il m’a fallu du temps pour prendre mes marques et au début, je ne vous cache pas que ce fut très dur, pour moi. Je dois évidemment être encore meilleur mais j’ai de plus en plus de temps de jeu avec l’équipe et de semaine en semaine, je me sens mieux." Plus mobile qu’il ne l’était à son arrivée, Trevor Nyakane a également pris ses marques en mêlée fermée. "J’ai l’impression qu’en France, poursuivait-il, la mêlée a une tout autre importance. En Top 14, je me frotte donc à un challenge différent toutes les semaines, face à de redoutables spécialistes de la mêlée. Ca me plaît."

Raymond Rhule l’a surnommé Pumba

Nyakane, qui faisait partie du squad sud-africain champion du monde en 2019, a connu un parcours atypique. "J’ai grandi dans le Nord du pays, au sein d’une famille de cinq enfants et dans une ville appelée Gravelotte. Mon père travaillait dans une mine, là-bas. Il récoltait des échantillons de roches et les analysait, pour savoir si c’était de l’or ou pas. C’était un job plutôt dangereux, à vrai dire : il bossait avec divers produits, sans masque et a même perdu quelques dents, à cause des fumées toxiques. [...] La mine, elle, jouxtait le Kruker Park (l’une des plus grandes réserves naturelles au monde, N.D.L.R.) et parfois, on voyait des éléphants, des rhinocéros, des girafes qui étaient parvenus à franchir les grillages. C’était magnifique..." Et le rugby, alors ?

"Au départ, c’était juste un hobby pour moi. J’étais plus branché foot, comme l’était d’ailleurs toute ma famille. Mon idole s’appelait Docteur Khumalo, l’un des plus grads footballeurs sud-africains de tous les temps. […] Puis j’ai mangé trop de cookies et mon corps m’a dit : "Non, joue plutôt au rugby !" Je l’ai écouté..." La saison prochaine, Trevor Nyakane, surnommé Pumba par le Rochelais Raymond Rhule pour une ressemblance présumée avec le sanglier du Roi Lion, sera en concurrence frontale avec Thomas Laclayat, le meilleur joueur du dernier championnat de Pro D2. Mais avant ça, ledit Pumba a une mission à accomplir et elle commence samedi, face au soldat rose Moses Alo-Emile...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?