Affaire Haouas - L'actuel pilier droit de Montpellier ne devrait pas porter le maillot de Clermont la saison prochaine

L'ASM Clermont avait officialisé l'arrivée de Mohamed Haouas en janvier dernier. Le pilier droit de 28 ans qui n'a connu qu'un seul club (Montpellier) devait donc se lancer dans une toute nouvelle aventure. Mais le plan ne devrait pas se dérouler comme prévu. L'actuel joueur de Montpellier a encore fait parler de lui loin des terrains. Ce dimanche Mohamed Haouas a été placé en détention provisoire pour violences conjugales. Il est jugé ce mardi après-midi en comparution immédiate. 

L'image de l'ASM entachée

Une nouvelle affaire que le club auvergnat semble avoir moyennement appréciée d'autant plus que l'image de l'ASM a été mêlée aux faits qui sont reprochés à l'international français. En effet le Montpelliérain se serait rendu au centre commercial du Polygone, lieu où les violences conjugales auraient éclaté, avec une voiture estampillée "ASM Clermont Auvergne". 

Le pilier tricolore était en visite à Clermont au début du mois de mai, posant avec Aurélien Rougerie, team manager de l'ASM. Avant même le verdict du procès, les dirigeants clermontois auraient donc décidé de renoncer à la venue de Mohamed Haouas la saison prochaine. 

Un nouveau procès qui est sans doute celui de trop pour l'ASM car pour rappel, 18 mois de sursis et 15 000 euros d'amende ont été requis le 12 mai dernier contre le pilier pour des faits de "violences aggravées" et "destruction de matériel en réunion" en 2014. Le délibéré de cette affaire aura lieu le 30 juin prochain. Le club auvergnat devrait communiquer sa décision de façon officielle ce mardi en fin d'après-midi.

Pas de clause dans le contrat 

Quel que soit le verdict du procès qui se déroule ce mardi après-midi, Mohamed Haouas ne devrait pas porter le maillot de l'ASM. Le président sortant, Jean-Michel Guillon et son successeur, Jean-Claude Pats auraient décidé d'un commun accord de ne pas faire venir le pilier droit qui devait débuter son contrat au club le 1er juillet. Selon nos informations, aucune clause en cas d'emprisonnement n'existerait. Le club auvergnat devrait donc passer par des négociations pour une rupture de contrat.