Pro D2 - Antonin Berruyer (Grenoble) : "Gagner la finale d'accession peut être une belle page de l'histoire du club"

  • Antonin Berruyer évolue au FC Grenoble depuis 2012
    Antonin Berruyer évolue au FC Grenoble depuis 2012 Icon Sport - Romain Biard
Publié le Mis à jour
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Le troisième ligne Antonin Berruyer (24 ans), entré en jeu lors de la finale, tente d'expliquer les raisons de cet échec contre Oyonnax (14-3), exprime toute sa frustration et se projette sur la finale d'accession, un moment qu'il a déjà vécu en 2018 avec le FCG.

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous, après cette finale que vous n'avez pas ratée mais au final que vous perdez ?

C'est difficile oui. On réalise une belle semaine, et c'était déjà une belle saison. On voulait se payer ce soir parce que ce groupe est exceptionnel. Mais on n'arrive pas à faire basculer le match en notre faveur. C'est difficile et très frustrant.

Qu'est-ce qui vous a manqué ?

Ce qui nous a manqué, c'est de la justesse quand on rentre dans leurs 22 mètres. Il faut savoir scorer dans ces matchs de haut niveau. On a fait quelques petites fautes dans les zones de rucks, pourtant on était prévenus. On voulait emballer ce match mais ils ont réussi à mener leur rythme de sénateur on peut dire.

L'entrée en jeu des remplaçants a permis de vous faire croire à un retour au score...

C'est vrai que la force de ce groupe-là, c'est de bien finir les matchs. Il fallait amener ce supplément d'énergie, ce supplément d'âme. Parce qu'il était délicat de jouer cette finale : il faisait chaud et l'équipe en face était costaude. Quand on prend le dessus, c'est plaisant mais la fin est extrêmement rageante.

La perspective de deuxième chance avec la finale d'accession n'est-elle pas un motif de consolation ?

On peut encore se payer, c'est sûr. Mais on a attaqué cette finale pour être champion. Ça soude un groupe, un titre c'est à jamais. Malheureusement ce soir on n'est pas champion. Cette frustration fait partie des choses à garder de ce match. Lundi on va repartir pour préparer cette belle épreuve dans un stade plein.

Vous avez déjà vécu un access match, celui remporté au stade des Alpes contre Oyonnax (47-22) en 2018. Quels souvenirs en avez-vous ?

Je n'y ai pas participé directement mais j'étais dans le groupe. Ce stade en liesse, cette euphorie, ça touchait les joueurs et même nous sur le banc. C'est un état qu'on retrouve rarement dans une équipe. J'espère qu'on revivra les mêmes émotions la semaine prochaine, car ça reste gravé. Et ça peut aussi être une belle page de l'histoire de ce club.

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Les commentaires (1)
letdu38 Il y a 1 mois Le 19/03/2024 à 14:28

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