Pro D2 - Le baromètre d'Oyonnax - Grenoble : Cassang homme du match, Escande pas décisif…

Par Quentin Put
  • Charlie Cassang est l'homme de cette finale. Il a inscrit le premier essai d'Oyonnax.
    Charlie Cassang est l'homme de cette finale. Il a inscrit le premier essai d'Oyonnax. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La finale de Pro D2 entre Oyonnax et Grenoble n'aura pas fait d'étincelles, le jeu se cantonnant aux avants et au pied. Et à ce petit jeu-là, Charlie Cassang a su tirer son épingle du jeu, inscrivant un essai crucial en première période. Côté grenoblois, si la touche a été rassurante, la mêlée est l'une des raisons de la défaite.

Les tops

Charlie Cassang

Il est difficile de sortir du lot les prestations de certains joueurs après ce genre de spectacle. Mais celle de Charlie Cassang aura été très juste. Dans le jeu au pied, forcément, parce qu'il en a beaucoup été question dans cette rencontre. Mais aussi dans l'animation, l'ancien Clermontois a su gérer le rythme et exploiter les opportunités laissées par la défense adverse. Surtout, il aura inscrit l'essai concrétisant la domination des siens avant la pause. Encore une fois, comme en demi-finale face à Vannes, il aura été décisif.

Oyonnax s'est imposé en finale de Pro D2.
Oyonnax s'est imposé en finale de Pro D2. Icon Sport

Loïc Credoz

Ça aurait pu être Kevin Lebreton ou Hugo Fabrègue, si importants dans les tâches obscures. Mais le troisième ligne aile aura peut-être symbolisé le mieux l'abnégation oyonnaxienne dans le jeu d'avants. En témoigne sa course de pression en dessous d'une chandelle suivie de son plaquage sur Farnoux.

Jean-Charles Orioli

Le talonneur expérimenté aura eu du boulot ! Très sollicité avec de nombreuses touches, Orioli est parvenu à être propre au lancer. Et c'était d'autant plus important que le FC Grenoble a beaucoup misé sur le ballon porté. Son action à la demi-heure de jeu est à noter : à la réception d'une touche adverse longue et mal négociée, le joueur formé à Toulon tape rapidement au pied, et court sur une quarantaine de mètres pour provoquer un en-avant de Sweetnam.

Les flops

Eric Escande

Pas aidé par une zone des rucks très contestée, le demi de mêlée n'aura pas permis à son équipe d'imposer son tempo habituel. Surtout, plusieurs ballons cafouillés en sortie de rucks ont provoqué des turnovers et parfois des bonnes occasions pour Oyonnax. Escande a peut-être, aussi, souffert de la comparaison avec son vis-à-vis Charlie Cassang.

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La mêlée grenobloise

Au sortir de cette rencontre, on se dit que le match se joue à peu de choses. Certes, il y a eu la stérilité des ballons portés grenoblois, bien contrés par les Aindinois. Mais leur capacité à se régénérer dans le secteur de la mêlée fermée aura été remarquable. Grenoble a eu des possessions dans le camp adverse mais bien trop souvent c'est la mêlée qui a pêché. Cinq pénalités concédées au total.

Jules Soulan

De retour de blessure pour la demi-finale, le demi d'ouverture passé par Dijon et Colomiers aura été redoutable : un essai et deux pénalités, dont la première dès son entrée de jeu à cinquante mètres. De quoi le propulser à une place de titulaire pour cette finale. Mais celui qui est d'habitude si précis face aux perches (84,1% lors de la saison régulière, 203 points marqués) est passé à côté de son match, oubliant neuf points au pied qui auraient pu mettre à l'abri son équipe. Du reste, dans le jeu, il a quand même été rassurant.

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