Pro D2 - La discipline, combat des combats dans cette finale Oyonnax-Grenoble

  • Le match entre Grenoble et Oyonnax avait été riche en cartons
    Le match entre Grenoble et Oyonnax avait été riche en cartons - Icon Sport
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La finale de Pro D2 entre Oyonnax et Grenoble s'annonce forcément musclée. Dans un match à haute tension de part l'enjeu et les précédents, l'indiscipline devra être gommée de chaque côté pour pouvoir espérer de grandes choses.

Dans les entrailles d'Ernest-Wallon, Grenoblois puis Oyomen se sont succédé hier vendredi pour faire un "captain-run" à la veille de ce match, le plus important de leur saison à n'en pas douter. Leader et dauphin de cette longue et éreintante saison de Pro D2 vont, ce samedi soir, se livrer corps et âme pour avoir le privilège de lever le bouclier des champions et accéder au Top 14. Une finale, "ça se joue sur des détails". Cet adage devenu passe-partout a été prononcé par Loïc Credoz pour analyser cette finale, arbitrée par M. Charabas. Et la discipline en est un gros de détail. La tension qui est intrinsèque à une finale (et d'autant plus dans un derby) et la rivalité qui anime les deux équipes ne favorisent pas forcément cet aspect tactique du jeu. "Dès qu'il y a trop d'indiscipline, cela fait forcément une grande différence dans de tels matchs" ajoutait le troisième ligne oyomen. Elle sera primordiale à n'en pas douter mais sera-t-elle bien là ? Nous avons en tout cas le droit de nous poser la question. Lors des deux derniers affrontements entre les deux formations, six cartons jaunes et un carton rouge avaient été distribués, la grande majorité d'entre eux lors du match retour très serré au stade des Alpes. Pour appuyer cette impression, les statistiques sont là. Sur l'ensemble de la saison, le FCG est la deuxième équipe la plus sanctionnée (35 cartons jaunes et 4 cartons rouges) alors qu’Oyonnax est la quatrième de ce même classement (29 jaunes). Un point du match qui pèsera lourd dans la balance et qui pourrait bien plus que tout autre chose décider du sort de cette rencontre. Sang froid et lucidité requise donc.

Le favori ne s'en veut pas un

111 points au compteur (24 d'avance sur Grenoble) et une hégémonie indiscutable dans l'antichambre de l'élite, Oyonnax a tout de même une belle tête de champion. S'ils sont annoncés grand favori de cette finale, les Aindinois ne le voient pourtant pas de cet œil. Le capitaine Tommy Raynud le premier : "On ne part pas du tout favori bien qu'on ait fait une très bonne phase régulière. Contre Vannes on aurait pu perdre, et ça n'aurait pas été démérité pour les Vannetais. C'est bien de gagner en phase régulière, on peut les avoir battus deux fois cette année oui mais le plus important reste la finale." Le manager isérois Fabien Gegenbacher assure que son adversaire est bel et bien le vainqueur promis avant le match. "On va affronter l'équipe qui a dominé le championnat de la tête et des épaules, que tout le monde voit gagnante et c'est normal. Mais on a l'opportunité de bien clôturer notre histoire et de lever le bouclier avec un titre de champion de France. On va finir de se préparer et tout faire pour l'emporter.Le favori, si tant est qu'il y en est un, sera-t-il celui qui partira en triomphe ? Réponse ce soir à 21h. 

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