Champions Cup - Grégory Alldritt (La Rochelle) : "Dès le toss, on ne nous a pas respectés"

  • Grégory Alldritt (La Rochelle) et James Ryan (Leinster).
    Grégory Alldritt (La Rochelle) et James Ryan (Leinster). Sportsfile / Icon Sport
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Grégory Alldritt était sous le coup de l’émotion après l’incroyable victoire de son équipe en finale de Champions Cup, ce samedi, à Dublin. Le capitaine rochelais est revenu sur les moments clés de cette partie et sur ce qui a permis à son collectif de renverser le Leinster sur ses terres.

Qu’est-ce qui se passe dans votre tête actuellement ?

C’est le même sentiment que la saison passée. C’est très dur à réaliser. Ça a été un match incroyable. L’équipe a fait preuve d’énormément de caractère. Gagner comme ça, c’est juste énorme. On a tous besoin de rentrer sur La Rochelle, de voir le Vieux Port plein à craquer de Rochelais pour réaliser une deuxième fois ce qu’on vient de faire. Je suis persuadé qu’on ne s'en rend pas compte. C’est quelque chose d’énorme. C’était fou à Marseille. Je pensais que l’on avait touché un sommet cette fois-là. Mais ça ne s’arrête jamais, en fait… Il faut que l’équipe reste dans ce "mood" et qu’elle surfe sur la vague.

LA ROCHELLE EST GIGANTESQUE, LA ROCHELLE EST INSUBMERSIBLE ! \u26ab? #ChampionsCup pic.twitter.com/FWPffvfv3L

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 20, 2023


A quel moment avez-vous senti que ça pouvait basculer en votre faveur ?

Il y a eu plusieurs moments. Dès le toss, déjà, on ne nous a pas respectés. Il ne m’a pas regardé dans les yeux quand il m’a serré la main. Et ça, il ne faut pas le faire. Il y a énormément de valeurs dans notre club. En passant à 17-7, ça a été un tout autre match. A 23-14, la dynamique était pour nous.

Vous n’avez finalement jamais paniqué...

Quand on était sous les poteaux après les essais, on n’était pas inquiet. On savait qu’on allait scorer. Il fallait rester fidèle à la stratégie. Et on a décidé que les finales perdues, c’était fini. Le discours de Ronan était bon. Ce match allait se jouer à 23, pas à 15. Je pense au cinq de devant qui est entré, il nous a fait gagner le match.

La performance du pack, avec ce travail de sape après la pause, a été encore déterminante...

C’est une de nos forces même si les trois-quarts ont été énormes. On s’était dit que rien ne nous serait donné. On ne voulait pas avoir d’excuses, avoir à parler de l’arbitre même si on a été déçu plusieurs fois sur certains mauls. Nous n’avons pas baissé les bras, on est reparti sur des mauls, encore et encore… C’est ce qui amène l’essai de George-Henri. Encore une fois, c’est notre détermination qui a parlé, il fallait se surpasser. C'est bien plus qu'un groupe qui a gagné aujourd'hui. Quand je vois que Pierre Popelin et Teddy Thomas pleuraient au coup de sifflet final...

Comment avez-vous pris la décision d'aller en touche plutôt que de prendre les points, à dix minutes du coup de sifflet final ?

Avant de prendre la décision, j'ai regardé Will, Uini, Bourga. Ils étaient tous d'accord avec moi. Avec beaucoup d'humilité, on est très sûrs de notre force. On savait que si l'on prenait trois points, il faudrait gérer le renvoi derrière. On a profité d'être dans leurs 22 mètres pour insister.

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