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Challenge Cup - Un Parisse record… pour sa der ?

Par Mathias Merlo
  • Sergio Parisse (Toulon) va disputer sa sixième finale de Challenge Cup
    Sergio Parisse (Toulon) va disputer sa sixième finale de Challenge Cup Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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À presque 40 ans, le Benjamin Button du rugby mondial s’apprête à vivre une sixième finale de Challenge Cup. Personne ne fait mieux. À moins d’un miracle en Top 14, ce sera également sa dernière chance de soulever un trophée.

On pense avoir tout écrit, et tout lu sur Sergio Parisse. Cette semaine, la légende transalpine a vécu avec le chiffre six au-dessus de sa tête. Secrètement, il espère une meilleure fin de week-end. Ce lundi 15 mai, Kieran Crowley a dévoilé une liste de 46 noms, sans le sien, amenée à préparer la Coupe du monde. S’il a toujours confessé vouloir « mériter une dernière sélection », pour éviter de clore son aventure internationale sur un match annulé pour cause de typhon, le natif de La Plata n’est pas du genre à baisser la tête. Le « destin », en lequel il croit, semble lui refuser cette dernière danse. Cela aurait pu être sa sixième participation et sa besace aurait été garnie d’un record. Dans un rugby toujours plus exigeant, il aurait probablement duré des siècles. Tant pis. Comme tous les grands, le troisième ligne centre chasse un nouvel objectif pour digérer l’amertume. La vision du retraité n’est pas pour lui, le rétroviseur est rangé encore a minima pour deux semaines. Comme certains géants varois (Botha, Wilkinson…), il a l’occasion de boucler sa carrière sur un trophée. Numéro 8 dans le dos, il va marquer de son sceau ce Toulon - Glasgow Warriors : ce sera sa sixième finale de Challenge Cup, sa troisième avec les clochettes du brin de muguet sur le cœur. « Il faut surtout les gagner, ça ne me fait rien ce record, a avoué l’intéressé après Benetton. Je ne le savais même pas. J’en ai perdu beaucoup avec le Stade français, et même ici. On a joué deux finales, on les a perdues. Ça ne sert à rien d’aller en finale pour y être, je veux avoir le trophée. On ne se cache pas, on veut l’arracher. » Il est reparti avec la médaille du vainqueur qu’une seule fois. C’était en 2017, déjà avec Waisea, mais avec un maillot rose sur les épaules.

« Ça fait partie des raisons pour lesquelles on a envie de gagner »

Dans un échange savoureux avec Serin, il a été relancé sur son envie de bien finir à l’orée de l’après-carrière. « Attendez, attendez ! » (Parisse). « Il signe trois ans de plus, c’est dans les bacs (rires) » (Serin). « Il y a des jokers coupe du monde et tout ça ! Je rigole hein (rires) ! On s’en fout de mon cas… » Pas vraiment pour le demi de mêlée : « Ça fait partie des mecs… Si on a la chance de gagner avec lui, et d’autres mecs du groupe qui vont peut-être partir ou arrêter… On a envie de se payer ! On veut offrir une belle dernière. Ça fait partie des raisons pour lesquelles on a envie de gagner. On espère qu’il, et surtout qu’on brandira la coupe. »
Au-delà du métal, Azéma, qui vit aussi ces derniers jours en Rouge et Noir, se concentre sur l’humain. « Quand tu es capable de gagner les titres, ça veut dire que dans deux, dix ou ans quinze ans, tu vas encore évoquer ça quand tu vas te croiser. C’est un moyen de garder le lien et de faire perdurer nos relations. » Pour Parisse, comme pour les autres dixit Rives : « C’est l’histoire d’un ballon avec des copains autour et quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains. »

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