Carnet noir - Le premier international graulhétois Guy Pauthe nous a quittés

Par David Bourniquel
  • Joueur et dirigeant emblématique du SC graulhétois, Guy Pauthe nous a quittés ce mercredi matin
    Joueur et dirigeant emblématique du SC graulhétois, Guy Pauthe nous a quittés ce mercredi matin - PA Images / Icon Sport
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Joueur et dirigeant emblématique du SC graulhétois, Guy Pauthe nous a quittés ce mercredi matin, dans sa quatre-vingt-onzième année. Et c’est tout un pan de l’histoire du club mégissier qui a tiré sa révérence.

Guy Pauthe était un demi de mêlée génial. Il était le fils d’André, lui-même demi de mêlée emblématique du SCG. Guy fut le premier joueur graulhétois a être sélectionné en équipe de France. Souvent convoqué aux rassemblements sans entrer en jeu, il profita de sa seule et unique sélection sous le maillot bleu, le 14 avril 1956, pour inscrire un essai permettant au XV de France de triompher de l’Angleterre à Colombes dans un match comptant pour le Tournoi des 5 Nations que les Français avaient terminé à la deuxième place, derrière le pays de Galles. Il entre alors dans le cercle fermé des « grands » numéros 9 français.

Avec son club de toujours, il était capitaine lors de la grande désillusion de 1957 où les Graulhétois furent éliminés en demi-finale du championnat de France pour avoir aligné une équipe plus âgée que celle du Racing après avoir arraché un brillant match nul sur le terrain (6-6). Dix ans plus tard, il était encore là lorsque le Sporting retrouva une demi-finale de championnat. Preuve du niveau qui était le sien à l’apogée de sa carrière, Midi Olympique lui avait consacré sa « Une » en titrant : "le meilleur demi de mêlée de France joue à Graulhet !"

Le créateur de l’école de rugby

Au milieu des années 60, à la fin de sa carrière sportive, Guy Pauthe totalisait 185 matchs joués pour le SCG, le seul club qu’il connut. Il fit ensuite une brillante carrière de représentant de cuir mais resta un inconditionnel du stade Noël-Pélissou qu’il fréquenta aussi longtemps que sa santé le lui permit. Il mit son temps libre à profit pour créer l’école de rugby et fut même l’entraîneur de l’équipe première le temps d’une saison, en 1969-1970, emmenant les Mégissiers en huitième de finale du championnat, perdu contre La Voulte. Guy avait eu la douleur de perdre son épouse Suzanne quelques jours avant de s’éteindre.

À leurs deux fils, François et Vincent ; à leurs petits-enfants ; à leurs proches et amis ; au Sporting club graulhétois, la rédaction de Midi Olympique et de Rugbyrama présente ses condoléances les plus attristées.

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