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World Rugby Sevens à Toulouse : du bronze et de l’espoir pour Toulouse

  • Après s’être inclinés en demi-finale face aux Néo-Zélandais 14 à 19, les Bleus remportent la médaille de bronze en remportant la petite finale face au Canada 28 à 12.
    Après s’être inclinés en demi-finale face aux Néo-Zélandais 14 à 19, les Bleus remportent la médaille de bronze en remportant la petite finale face au Canada 28 à 12. Baptiste Barbat
Publié le Mis à jour
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Nouvelle médaille pour l’équipe de France lors de l’étape de Toulouse qui permet aux Bleus de prendre la troisième place du classement mondial. Les filles échouent au pied du podium. Elles terminent la saison à la quatrième place mondiale.

Les Bleus vont longtemps repenser à cette dernière action de la demi-finale perdue face à la Nouvelle-Zélande. Cette balle de match jouée en pensant que l’arbitre avait signifié un avantage en leur faveur. Il n’en était rien et les Bleus ont finalement dû batailler pour la médaille de bronze alors qu’ils pensaient être en route pour toucher du doigt leur rêve de remporter une étape du World Rugby Sevens. Paulin Riva se voulait beau joueur après ce revers face aux Néo-Zélandais : « Chapeau aux Blacks, ils nous ont offert un match d’une belle intensité. Je ne peux pas trop répondre sur cette dernière action, je suis dans le ruck. J’ai l’impression que l’arbitre nous donne avantage… C’est un peu confus. Après, il y a la dernière passe qui est ratée, c’est surtout ça qu’il faudra retenir. C’est ce petit manque de maîtrise par rapport à ce que l’on avait mis en place sur toutes les premières rencontres. Le rugby à 7 de haut niveau, c’est être tueur. » Ils ont su l’être face au Canada lors de la petite finale face à l’invité surprise du dernier carré, décrochant ainsi leur quatrième médaille de la saison (trois fois troisièmes et une fois deuxièmes) pour conclure un tournoi presque parfait où ils avaient dominé la poule dite de la mort, écartant au passage les Fidji.

Troisième place au classement mondial

Une performance qui leur permet de monter à la troisième place du classement mondial avant la dernière étape qui aura lieu le week-end prochain à Londres. Ce qui n’est pas un mince exploit comme l’avouait Aaron Grandidier-Nkanang : « Nous sommes très contents de remporter une médaille à la maison, mais nous devons vraiment remporter une étape maintenant. C’était important de rebondir après la déception en demie pour gagner la petite finale. C’est la première fois de l’histoire que la France monte à la troisième place mondiale sur une saison, donc tout le groupe peut être content et maintenant on va se battre pour la garder. » Malgré un brin de déception, les Bleus voulaient surtout retenir la progression affichée au cours de cette saison, à l’image de William Iraguha : « Les Blacks, ce n’est pas la première fois qu’on les joue cette année. Il nous avait mis trente points puis, à Hong-Kong, on avait perdu de peu. Ça montre que l’on est en train de progresser, que l’on monte en puissance. C’est la meilleure équipe cette année, c’est top de pouvoir rivaliser avec eux. »

Un optimisme partagé par l’entraîneur de l’équipe féminine David Courteix, même si son équipe échouait au pied du podium malgré une deuxième journée de compétition quasi parfaite avec notamment un très beau succès face à l’Australie qui a finalement pris sa revanche le lendemain lors de la petite finale : « Je ne vais pas cacher mon amertume à chaud mais j’ai aussi envie de retenir les domaines où l’on a progressé. En demi-finale, nous avons ennuyé la Nouvelle-Zélande comme nous ne l’avions jamais réellement fait. Je vois des verrous qui se décoincent petit à petit. Dans l’ensemble, je pense que c’est une saison réussie même si les résultats n’ont toujours pas été là. Je crois que nous sommes sur la bonne voie avec un groupe solidaire qui accepte de nouveau les tâches ingrates. Je crois en ce groupe. Je ne suis pas du genre à faire de l’optimisme béat mais je suis persuadé que cette équipe bataillera pour la médaille d’or à Paris pour les Jeux olympiques. » En attendant, les Bleues voudront mettre un point d’honneur à remporter le championnat d’Europe au mois de juin. Contrairement aux années précédentes, les Bleues se présenteront avec leur meilleure équipe et elles comptent bien confirmer que la France est la meilleure équipe du vieux continent avant de basculer définitivement sur l’année olympique.

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