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Régionale 1 - Le Paris XO renverse l’Ile-de-France

Par Guillaume Cyprien
  • Avec deux boucliers (en équipe première et en réserve), les Parisiens ont franchi un cap.
    Avec deux boucliers (en équipe première et en réserve), les Parisiens ont franchi un cap.
Publié le Mis à jour
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Vainqueurs des boucliers régionaux en première et en réserve, les Parisiens ont encore franchi un cap dans leur progression. 

L’entente constituée entre les clubs du Paris XO et des Finances a fini par produire un grand feu d’artifice. Ce mariage de raison avait été décidé en début de saison, à la suite de l’éviction des Finances du stade Carpentier par la mairie du 13e arrondissement. Les deux clubs s’étaient rapprochés en intégrant ce qui restait des Financiers à la plus grande cohorte parisienne. Dix mois plus tard, ensemble, ils se sont offerts un doublé régional en arrachant les deux titres franciliens de la Régionale 1 et des réserves de Régionale 1. Pour les réservistes, c’était écrit, tant leur domination sur le championnat les prédestinait à ce titre. L’équipe fanion coiffant coup sur coup en demi-finale et en finale, les deux favoris de la compétition, Vitry et Chevreuse, les deux leaders des deux poules de la phase préliminaire, ce titre a été conquis à la force d’un renversement de situation. Et ce doublé éclaire d’une belle lumière la capacité de régénération de ce club parisien singulier.

Une force d’attraction

Le Paris XO avait été créé en 2014 par une bande de quadragénaires, des copains en recherche d’un dernier tour de piste étoilé. Ils avaient remporté le bouclier national de Quatrième Série en 2015. Ils s‘étaient hissés en finale nationale de Troisième Série en 2016. En 2017, ils étaient toujours en finale nationale de Deuxième Série. Leurs succès répétés créant une force d’attraction, une jeunesse s’était greffée sur ce club de « vieux ». Six ans plus tard, plus aucun des créateurs ne joue le dimanche, mais cette force d’attraction n‘a pas faibli. Et alors que dans leurs statuts associatifs, ils avaient indiqué l’interdiction formelle de dédommager financièrement leurs licenciés, de l’éducateur au joueur, dans un esprit de total amateurisme, on y vient maintenant quand « on monte à Paris », se greffer sur une aventure dont la dynamique sportive repose aussi sur une vie parallèle de soirées en tous genres. « C’est assez dingue, et tellement bon, dit le coprésident Jean Lamothe. Les jeunes sont excellents, et l’esprit perdure. Nous travaillons aussi beaucoup sur notre école de rugby, malgré l’absence d’infrastructure et de subvention. On vit par nos propres moyens, par une dynamique de vie enthousiasmante. L’entente avec les Finances en est la parfaite illustration. Ce doublé, c’est un vrai bonheur »

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