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Champions Cup - Toulouse : "6-2", blessures et conséquences

  • Pierre-Louis Barassi, touché aux ischios a dû quitter la pelouse de l’Aviva Stadium dès la 15e minute de jeu. Photo Icon Sport
    Pierre-Louis Barassi, touché aux ischios a dû quitter la pelouse de l’Aviva Stadium dès la 15e minute de jeu. Photo Icon Sport
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Fidèle à son habitude depuis de nombreuses années, le staff avait placé six avants et deux trois-quarts sur son banc de touche. Mais la sortie rapide de Barassi a grandement fragilisé cette option.

La sortie dès la 15e minute de Pierre-Louis Barassi, blessé à l’ischio-jambier, a eu des conséquences fâcheuses. Parce que le trois-quarts avait réalisé un excellent début de match et que personne ne pouvait le remplacer, poste pour poste. Depuis cinq ans, les Rouge et Noir ont bâti leurs succès avec un banc de touche en "6-2", avec six avants et deux trois-quarts. Cela leur a toujours réussi mais, en Champions Cup, le staff sait le pari plus périlleux. Si douze changements sont autorisés en Top 14, toute sortie est définitive dans cette compétition, hormis sur commotion ou pour la première ligne. "C’est toujours le risque sur les rencontres internationales car le "6-2" en Top 14 a moins d’incidence, avoue Ugo Mola. Lorsqu’on blesse très tôt des joueurs derrière…" Dans l’absolu, l’ailier ou centre Dimitri Delibes aurait dû être remplaçant, comme face aux Bulls et aux Sharks. Mais il s’est aussi blessé à l’ischio en début de semaine. Un énième contretemps, après avoir perdu Melvyn Jaminet et Ange Capuozzo lors des week-ends précédents, sachant que Sofiane Guitoune et Lucas Tauzin sont absents. L’autre centre disponible ? Santiago Chocobares, qui n’est pas polyvalent, donc moins adapté au "6-2". "Je ne vous cache pas que, toute la semaine, on a hésité à faire un "5-3". Mais on savait que le combat serait rude devant et qu’on aurait certainement besoin de coacher", poursuit Mola. Il a vite compris qu’il devait le faire plus rapidement que prévu. Et pas comme il l’aurait souhaité...

Mola : "Ce sont des arbitrages"

Barassi blessé, le staff a choisi de faire entrer Paul Graou à la mêlée, décalant Antoine Dupont à l’ouverture et Romain Ntamack au centre. "Le remaniement ne nous a pas perturbé dès l’instant où on a été à quinze contre quinze", explique le manager. Matthis Lebel confirme : "On joue ensemble depuis assez longtemps pour s’adapter." Il existait aussi une autre solution : placer Arthur Retière à l’aile et recentrer Juan Cruz Mallia. "Il y a toujours une part d’inconnue, souffle Lebel. Si le staff pense que c’est la meilleure solution, on y va à fond." Il a misé sur la complémentarité entre Graou et Dupont, efficace à Clermont ou face à Lyon, d’autant que Retière revenait juste de blessure. Un pari pas forcément gagnant. "Leur combinaison avait très bien fonctionné ces derniers temps, justifie Mola. On ne regrette pas ce choix car Arthur, plus polyvalent, nous couvrait plus de pépins potentiels sur les 65 minutes restantes. Ce sont des arbitrages. Le coaching est toujours bon quand tu as gagné. Quand tu as perdu… Forcément, il n’est pas gagnant sur le résultat." D’autant que Graou, qui découvre le Top 14 et la Champions Cup cette saison, a souffert du harcèlement permanent des Irlandais. "Il a été vite mis sous pression, plus par notre jeu collectif que par sa performance, note Mola. Mais il a eu un engagement total et il apprend en jouant à ce niveau-là." Et quand tous les faits de jeu sont contraires...

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