Challenge Cup - Pierre Mignoni : "On va à Dublin pour arracher quelque chose"

  • Pierre Mignoni (Toulon).
    Pierre Mignoni (Toulon). Icon Sport
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En conférence de presse, le manager varois a salué la débauche d’énergie de son équipe et l’ambiance du stade Mayol. Il espère également que la suspension de Charles Ollivon, expulsé de manière précoce, ne sera pas trop sévère.

Vous êtes en finale de la Challenge Cup. Que ressentez-vous ?

On est content du résultat. Bravo aux joueurs. On a passé tout le match à 14. Ce n’était pas facile. Ça nous arrive au Vélodrome contre Toulouse, et encore aujourd’hui... On a vu les joueurs se surpasser. C’était important, il fallait le faire face à cette équipe.

Vous êtes à une rencontre d’un titre que Toulon n’a jamais remporté…

Quand tu commences cette compétition, ceux qui ont des prétentions et des ambitions annoncent qu’ils veulent gagner. Tout le monde peut le dire, on se l’est aussi dit entre nous. Il n’y en a qu’un qui gagne. On n’est pas encore sur la finale, mais la différence entre gagner et perdre, c’est juste le mental. Il faut cultiver ça. On n’en est pas là. On ne va pas là-bas pour jouer une finale. Maintenant, on va à Dublin pour arracher quelque chose. Ce n’est pas pareil.

Toulon écrase le Benetton Trévise à Mayol et se qualifie pour la finale de cette Challenge Cup 2023 !

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 30, 2023


Que pensez-vous du carton rouge récolté par Charles Ollivon ?

Je ne suis pas là pour commenter les décisions. Il y aura une commission, je suis sûr qu’elle sera clémente par rapport à ce que j’ai vu en direct. Je pense que Charles saura se défendre. Dans un deuxième temps, on a vu notre équipe être solidaire. C’était la base pour gagner ce match. C’est très positif. À la pause, on leur a dit qu’on l’avait déjà fait, et qu’on allait le refaire après Toulouse. Charles est resté au milieu. Les mecs voulaient que Charles reste au milieu, avec eux. Il a culpabilisé. Ils l’ont fait pour Charles, et pour l’équipe. C’est une superbe réaction. Et en plus, on ne prend pas de point. C’est bien. Pour moi, c’est plus révélateur que d’en marquer 23. Il y avait une belle attaque en face. Mais aujourd’hui, ils n’ont pas développé ce qu’ils voulaient faire. On a fait un match très physique. C’était ça, la clef. Puis, les joueurs avaient très envie et à cœur de gagner cette demi-finale face à notre public. 

Vous avez évoqué le public. Vous n’avez pas pris le bus pour rejoindre le stade. Pouvez-vous nous raconter ce moment et les émotions vécues ?  

C’était la première fois que je voyais ça. On a fait un long chemin pour aller au stade. L'équipe est arrivée à pied. C’était super. Le public et les joueurs ont besoin de se retrouver. On a connu des moments difficiles. On le sait. Ça fait du bien de se retrouver. Derrière, les gens ont vu 23 mecs se vider sur le terrain. Ici, ça ne trahit pas. Je veux féliciter l’ensemble du groupe. J’ai vu 42 joueurs se mobiliser cette semaine. On a bien préparé ce match pour le gagner. Avec cet esprit, on n'en perdra pas beaucoup. C’est super d’avoir cette connexion avec le public. On vient de faire deux guichets fermés... Que ça dure ! La semaine prochaine, on va à Marseille. Ce n’est pas chez nous au stade Mayol. On ne doit pas faire de polémique. Le match est à Marseille, on veut quand même faire le plein. C’est un tournant de la saison. Il faut que les gens se mobilisent comme ils l’ont fait ces dernières semaines. Les joueurs le méritent. Ça sera un match difficile. Donnons-nous les moyens de faire une belle fête, n’ayons pas de polémique ! 

Dans cette partie, avec les conditions, quel impact a eu la première ligne, dominatrice en mêlée et dans le jeu courant ?  

Ils ont fait un beau travail. C’est un symbole que Beka soit homme du match. Je suis d’accord pour une fois (rires). C’est tellement mérité pour notre première ligne. Les mecs travaillent dur. Ils ont connu des moments difficiles. Mais, moi, je n’ai jamais poussé en mêlée. Il faut avoir de l’humilité. On a de la qualité et de l’humilité dans le travail.

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Avez-vous des nouvelles de Waisea et de Biggar ?

Je ne sais pas. Il a mal à l’épaule. On espère que ça ne sera pas trop grave. Pour Dan, il a été malade cette semaine. Ce n’est pas inquiétant. On l’a ménagé. West est en forme. L’un ou l’autre, ça ne change pas grand-chose.  

Vous allez retrouver les Glasgow Warriors en finale. Comment analysez-vous cette équipe ?

C’est trop tôt. J’ai vu le match. C’était une rencontre bizarre. On aura le temps d’en parler. On a joué l’équipe d’Italie. On jouera l’équipe d’Écosse. 

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