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Fédérale 1 : les Lionnes de Gaillac rugissent toujours

Par David Bourniquel
  • Les Lionnes gaillacoises réussissent une jolie saison.
    Les Lionnes gaillacoises réussissent une jolie saison. Photo UAG - Photo UAG
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Alors qu’elles ne disposent pas des mêmes moyens que les garçons, les filles de Gaillac rayonnent comme au premier jour.

L’armoire à trophées ne se garnit plus depuis 2014 et l’obtention du dernier titre, celui de championne de France de Fédérale 1, peut-être pas le plus beau pour mais le plus homérique. Pour les filles de Gaillac, les "Lionnes" comme les surnomment affectueusement leurs supporters, les temps fastes du milieu des années 2010 sont révolus mais la passion est restée intacte. La section féminine de l’UAG, toujours présidée par l’inaltérable Dany Linarès, présente depuis la création de la section il y a 19 saisons, continue de vivoter, avec des moyens et une exposition moindres que les garçons mais pas avec moins d’ambitions.

Malheureusement, cette saison, accrocher la qualification sera difficile, selon l’emblématique présidente, la faute à une avalanche de blessée chez les joueuses cadres, ainsi qu’à un championnat beaucoup trop saucissonné pour garder un niveau de performance intéressant sur la durée : "Nous avions fait demi-finale la saison dernière et cette année je pense que cela difficile d’aller la chercher. Les planètes ne se sont pas alignées. Des joueuses importantes ont été indisponibles sur de longues durées. Les Saux, Barboule, Melina, Berges, Pezet… Ce sont des pièces maîtresses qui ont raté plusieurs matchs. "

Le réservoir bien plein

Dany Linarès reprend : "Et puis, le plus gros problème de la saison, c’est le championnat… Nous sommes dans une poule à la noix, avec de très long déplacements. Le désistement de Toulon, le forfait de Nîmes, ont rendu le championnat difficilement lisible, avec de très longues périodes sans match. Par exemple, le premier match de la saison a été joué le 2 octobre et le deuxième le 13 novembre. Là, nous avons joué le 2 avril et nous rejouerons seulement le 30 avril… C’est très dur de garder le groupe impliqué dans ces conditions."

Au rang des bonnes nouvelles, les filles de l’UAG peuvent se targuer de relations réchauffées avec le nouvel état major du club : "Nos rapports avec les dirigeants sont très bons, nous avons quasiment toujours joué nos matchs sur le terrain d’honneur de Laborie, tout va beaucoup mieux de ce côté là." Les filles peuvent aussi compter sur le réservoir qui ne se désemplit pas : "On n’a jamais eu autant de cadettes, c’est un très bon signe."

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