6 Nations 2023 - Fabien Galthié (XV de France) : "J’espère que les équipes nous craignent"

Par Marc Duzan
  • Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France.
    Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France. Icon Sport - Sandra Ruhaut
Publié le Mis à jour
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En conférence de presse, le sélectionneur national Fabien Galthié est revenu sur la large victoire de l’équipe de France face au pays de Galles, à l’occasion du dernier match du Tournoi des 6 Nations.

Que retenez-vous de cette victoire face aux Gallois ?

Je retiens la victoire, un écart considérable au score et le bonus offensif. On a gagné quatre matchs sur cinq dans cette compétition et depuis quatre ans, on tourne à 80 % de victoires dans le Tournoi. C’est donc très positif. C’est peut-être même un record pour une équipe de France dans le Tournoi.

Quel bilan tirez-vous, au niveau du jeu ?

Le jeu, ce sont d’abord les résultats. Nous terminons avec la meilleure attaque de la compétition et en défense, on s’adapte de semaine en semaine aux évolutions du règlement. […] J’espère que les équipes nous craignent. On a quand même un ratio de victoires impressionnant.

Comment expliquez-vous la montée en puissance de l’équipe de France, au fil de la compétition ?

Au départ, il y a eu des réglages à faire, des combinaisons à réaliser… Il a fallu coordonner la conquête et l’attaque. On avait commencé le Tournoi en demi-teinte mais on a fait du mieux possible. On s’est amélioré au fil des semaines, c’est une évidence.

Thomas Ramos, votre arrière, est souvent utilisé comme ouvreur dans votre dispositif. Pourquoi ?

Nos centres (Gaêl Fickou et Jonathan Danty) sont des porteurs de balles. Pour accompagner le numéro 9 (Antoine Dupont), c’est bien d’avoir un autre meneur de jeu. On a Thomas Ramos dans ce style-là, qui peut porter le danger. La connexion toulousaine nous aide aussi, à ce sujet. Ensemble, ils ont des repères et décident vite : jouer devant la défense, derrière, ailleurs…

Vous avez moins tapé au pied que d’habitude. Pour quelle raison ?

On a tapé 25 fois et les Gallois 24. La règle dit que quand on tape plus que l’adversaire, on gagne et ça s’est vérifié aujourd’hui. […] Pendant le premier quart d’heure, on n’a pas eu le ballon mais derrière, on a su rééquilibrer tout ça. […] Quand tu mets 41 points au pays de Galles, c’est qu’offensivement, tu as été bon.

Les Gallois comptaient quelques centaines de sélections, samedi après-midi. Vous étiez, de votre côté, beaucoup plus jeunes. La fraîcheur prévaut-elle sur l’expérience ?

Chez les Gallois, on touche du doigt la capacité à renouveler, à avoir un plan de succession efficient. Il y a peut-être eu un vieillissement. […] Il suffit de peu au niveau international pour passer de "top joueur" à "joueur dominé". Ils n’ont pas encore réussi leur plan de succession mais on a senti qu’ils faisaient une sorte de commando historique, au Stade de France. Ils sont venus jouer sans complexe et ont élevé le curseur de façon très impressionnante. Heureusement, nous avons aujourd’hui une équipe de France solide. Pour revenir à votre question, j’aurais aimé que les Tricolores aient 10 sélections de plus au moment de démarrer la Coupe du monde. Mais pour la santé des joueurs, ce n’était pas possible.

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