Top 14 - La Section paloise face à un risque de déficit de l'ordre de 2 millions d'euros

  • Bernard Pontneau, président de la Section paloise.
    Bernard Pontneau, président de la Section paloise. Icon Sport - Hugo Pfeiffer
Publié le Mis à jour
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La Section paloise pourrait enregistrer à l'issue de l'exercice en cours un déficit entre 1,8 et 2,5 millions d'euros, rapportent nos confrères de Sud-Ouest. En cause notamment, une affluence plus basse que les prévisions et l'affaire Taylor.

La Section paloise, dans la zone rouge depuis la 20e et dernière journée (13e, soit barragiste), n'a pas que des ennuis sportifs. Sud-Ouest révèle que le club béarnais pourrait faire face à un déficit conséquent à la fin de l'exercice en cours. Il serait de l'ordre de 1,8 à 2 millions d'euros. Le budget prévisionnel du club était de 24,4 millions d'euros, soit un peu en-deça des standards avant la pandémie. Celui-ci impliquait une affluence moyenne entre 12 et 13 000 spectateurs par match, un nombre d'abonnés en hausse de 30% et des recettes marketing estimées à 1,5 million d'euros. L'échec dans ces missions conduit à un déficit entre 1,8 et 2 millions d'euros. Et le reste serait dû à l'affaire Tom Taylor.

Le licenciement de Taylor en cause

Sud-Ouest rappelle aussi que la Section paloise a été condamnée en première instance par le Conseil des Prud'hommes à verser 800 000 euros à Tom Taylor. Le All Black a passé quatre saisons dans le Béarn (2016-2020) avant d'être licencié pour faute grave, une décision à l'origine de cette condamnation. Le club a versé la moitié de la somme l'année passée et devrait verser le reste cette année en cas de confirmation en appel.

Tom Taylor, ancien demi d'ouverture de la Section paloise.
Tom Taylor, ancien demi d'ouverture de la Section paloise. Icon Sport - Manuel Blondeau

La somme totale du déficit vient donc gonflée de ces 400 000 euros. Le président, cité par le quotidien, botte en touche : "On a une perte. Mais des fonds propres qui nous permettent de les absorber." Bernard Pontneau dément toutefois les sollicitations des partenaires pour renflouer les caisses.

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