Abonnés

Fédérale 3 - Saint-Astier-Neuvic, un mariage réussi

Par Gérard PIFFETEAU
  • Aux commandes de l’USAN, un quatuor couleur locale. Au centre, les présidents Gilles et Charly Rotrou entre les entraîneurs Jérôme Houy et Thomas Dupuy.  Photo DR
    Aux commandes de l’USAN, un quatuor couleur locale. Au centre, les présidents Gilles et Charly Rotrou entre les entraîneurs Jérôme Houy et Thomas Dupuy. Photo DR
Publié le
Partager :

Fédérale 3 - La création de l’USAN était une nécéssité. Depuis, le club travaille à imposer le rugby sur son territoire.

En 2024, cela fera dix ans que les Astériens et les Neuvicois ont célébré leur mariage. Leur union paraissait naturelle entre les premiers qui habitaient à l’étage de la Promotion d’Honneur et les seconds condamnés à vivre en Troisième Série. Il fallait sauver le rugby local et le maire de Neuvic François Roussel s’était fendu d’un appel au jumelage. Pas si simple pourtant entre deux clubs centenaires séparés de huit petits kilomètres et dont les derbys ont souvent fait l’actualité. Les deux premières années de l’union ont été compliquées. Cependant, les liens symbolisés par les coprésidents actuels, les frères Gilles Rotrou (de Saint-Astier) et Charly qui présida durant six ans l’ex-USN, ont été les plus forts. À telle enseigne que Gilles Rotrou clame aujourd’hui sa satisfaction de vivre une évolution très positive : "Ce jumelage a facilité énormément de choses. Je m’occupais des cadets et des juniors en entente, ils se sont retrouvés en seniors sous le même maillot. Ils étaient 100 % d’accord pour la fusion. Nous avons créé un pôle jeunes à Neuvic mais des quatre clubs concernés (Saint-Astier, Neuvic, Ribérac et Vergt) nous ne sortons qu’une équipe de cadets et une formation de juniors. C’est préoccupant. Nous souffrons de la forte concurrence de 90 associations."

L’évolution a été rapide

L’Union Saint-Astier-Neuvic en est à sa troisième année en Fédérale 3. Par rapport à la Promotion Honneur, le club a doublé ses recettes guichets et réceptifs et en cela il veut voir un bon signe. Une qualification du collectif entraîné par Thomas Dupuy et Jérôme Houy est affichée comme un objectif crédible. De fait, l’extraordinaire capitaine (ex-Trélissac) Michel Lajugie, qui a participé à deux montées avec l’Union, et ses coéquipiers tous imprégnés de valeurs offensives, sont dans les clous. Et après ? La question ne fait pas trembler Gilles Rotrou : "Les coachs nous ont déjà posé la question de savoir ce que nous ferions si demain l’opportunité se présentait de monter. Et bien nous monterions. Ça ne ferait pas peur aux joueurs mais nous sommes conscients que nous ne pourrions pas aller plus haut que la Fédérale 2. Ce serait une magnifique aventure." Il y a cinq ans, l’USAN était en PH, l’évolution a été rapide et elle mesure agréablement la réelle différence de niveau. Pour autant, il n’est pas question de brûler les étapes. L’Union ne veut pas gâcher son plaisir.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?