Pro D2 - "Quand tu traverses une saison de m..." : Pierre-Philippe Lafond dépité après la nouvelle défaite de Montauban

Par Nicolas Zanardi
  • Pierre Philippe Lafond dépité en conférence de presse après la large défaite de Montauban à Grenoble (48-17).
    Pierre Philippe Lafond dépité en conférence de presse après la large défaite de Montauban à Grenoble (48-17). Icon Sport - Pierre Costabadie
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - Défaits pour la quatrième fois consécutive, les Montalbanais ont surtout subi en Isère leur plus large revers de la saison. La trêve semble particulièrement bienvenue pour recharger les accus, avant la réception à hauts risques de Béziers...

Vendredi soir, Montauban a subi la plus large défaite de sa saison sur la pelouse du stade des Alpes, son quatrième revers consécutif au sein d’un bloc hivernal particulièrement compliqué, qui l’a vu céder cinq fois en six rencontres. Difficile d’imaginer d’autre issue, au vrai, face à un adversaire grenoblois en pleine bourre, alors que les Sapiacains de Pierre-Philippe Lafond n’avaient pas eu d’autre choix que de procéder à une large revue d’effectif pour leur déplacement en Isère.

"On n’a pas payé pour voir, on a payé pour apprendre, déplorait le manager des Tarn-et-Garonnais après la rencontre. Nous sommes venus avec six joueurs du centre de formation face à la meilleure attaque du championnat et même si nous y avons cru au retour de vestiaires en nous disant qu’il y avait peut-être quelque chose à faire, on n’a plus été invité lorsque le rouleau compresseur grenoblois s’est mis en marche. Et on a bien vu qu’on ne boxait pas dans la même catégorie : Grenoble, c’est le top 6, et nous sommes à la lutte dans le top 6 du bas."

Tu n'as pas d'autres choix que serrer les dents jusqu'au bout

Le pire, dans tout ça ? Il est qu’on ne peut même pas accuser les Montalbanais de ne pas avoir bien préparé leur match. Au contraire, leur plan semblait clair et précis, avec une volonté de bien défendre et de cibler les bons rucks pour contester les ballons (servi par une organisation originale qui voyait l’arrière Maxime Mathy alterner au poste d’ouvreur avec Jérôme Bosviel sur les phases défensives), en attendant le renfort des cadres restés sur le banc. Sauf que rien ne s’est passé exactement passé comme prévu, entre la blessure précoce de Mathy qui mit à mal le stratagème des Sapiacains, un coup de billard sur Bosviel dans l’en-but qui permit aux Isérois de ne pas douter après le retour des vestiaires, et surtout un essai concédé quelques secondes après le coup de coaching de la 52e, avec cinq changements d’un bloc.

Quand rien ne va… "Quand tu traverses une saison de m..., quand rien ne marche comme prévu, tu n’as pas d’autre choix que serrer les dents jusqu’au bout, philosophait Lafond. Cette semaine, nous avons Raphaël Sanchez qui s’est fait les croisés à l’entraînement, c’est notre cinquième joueur opéré cette saison. On n’a pas le choix, on va baisser la tête et faire le dos rond, en attendant des jours meilleurs. Quand on prend 48 points et qu’on n’est pas invité, il n’y a pas grand-chose à rajouter. Il nous reste sept matchs dont quatre à la maison pour nous sauver, et on a hâte de retrouver Sapiac après cette semaine de trêve pour affronter Béziers. On doit vite se projeter là-dessus." 

Pas d’autre choix, à vrai dire, si d’aventure les Montalbanais souhaitent s’éviter une avant-dernière journée de la mort à domicile face à Carcassonne...

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