Pro D2 - Agen s'impose en tremblant face à Soyaux-Angoulême qui récupère le bonus défensif

  • Thomas Vincent SUA
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Publié le Mis à jour
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Jamais à l'abri durant ce match, Agen l'emporte in extremis à la faveur d'une première période plus aboutie (19-15). Sans aucune pression, Soyaux-Angoulême aurait pu faire basculer la partie en fin de match. Il n'en fut rien et Agen peut souffler. 

Ils étaient venus décontractés selon leur entraîneur Vincent Etcheto, mais ils ont fait stresser les Agenais pendant tout le match. Sur la pelouse d'Armandie, les Charentais de Soyaux-Angoulême sont passés très près d'un authentique exploit, vendredi 3 mars. 

Barka voit rouge

Après trois succès de rang, face à tous leurs concurrents direct au maintien, les Violets de Soyaux-Angoulême avaient clamé, en conférence de presse, se déplacer sans aucune pression à Agen, estimant que l'adversaire était bien supérieur et qu'eux-mêmes s'étaient déjà beaucoup donnés sur ce bloc. Si les conférences de presse d'avant-match sont souvent un festival de langue de bois, la partie livrée ce soir par les hommes de Vincent Etcheto pourrait bien nous conforter en ce sens. Jamais dans ce match, ses joueurs n'ont semblé hors sujet.

Au contraire, dès l'entame ils frappent les premiers et Saubusse convertit une première pénalité (0-3, 8e). Vincent réplique (3-3, 10e) puis Farré inscrit un essai dans la foulée (10-3, 12e) mais le SAXV ne baisse pas pavillon pour autant. Dix minutes plus tard, Rayne Barka est exclu pour une charge coude en avant dangereuse. Le moment idéal pour couler les visiteurs ? Pas vraiment... 

En dépit de cette infériorité numérique, les Charentais restent dans ce match. Ils sont proches de craquer, à deux reprises, mais une main traîne en touche, un bras plaque au bon moment. Bref, Soyaux-Angoulême est toujours dans le coup à la mi-temps (13-6, 40e). 

Toujours là au retour des vestiaires

Toujours dans le coup, mais jusqu'à quand ? Telle est la question, légitime, au vu des efforts fournis en cette première période et la seconde qui arrive, en infériorité numérique. 

Agen s'est montré très joueur dans le premier acte et revient des vestiaires avec les mêmes intentions. Mais les minutes s'égrènent et les coéquipiers d'Antoine Erbani ne marquent pas. Au contraire de leurs adversaires qui se montrent de plus en plus joueurs... et qui concrétisent par des pénalités. Déjà battu quatre fois à la maison cette saison, Agen voit ses vieux démons ressurgir et se met à douter. Acculés dans leur camp, ils se mettent régulièrement à la faute et perdent Erbani, coupable d'un coup de tête sur un déblayage mal maîtrisé (13-9, 60e). Un geste à la mode de cette collection hiver 2023 paraît-il.  

Une balle de match

Le poil à gratter angoumoisin est en marche. À cinq minutes de la fin du match, le promu, mené d'un point a une balle de match à jouer. Une bonne touche, sur les 40 mètres adverses. Le genre de ballon qu'on met au chaud dans un groupé pénétrant en attendant la faute. Encore faut-il capter la touche. Le ballon est perdu. Le match aussi. Quelques minutes plus tard, Thomas Vincent scelle l'issue de la partie avec une dernière pénalité. 

Soyaux-Angoulême s'incline, mais termine ce bloc en dehors de la zone rouge. La prochaine conférence de presse de Vincent Etcheto est déjà cochée dans le calendrier de ses adversaires.  

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