Pro D2 - Jean-Baptiste Aldigé à Agen : le point sur le dossier

Par Marc Duzan
  • Jean-Baptiste Aldigé restera-t-il au Biarritz olympique la saison prochaine ? La question reste entière....
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Publié le Mis à jour
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Jean-Baptiste Aldigé et Louis-Vincent Gave, propriétaires du Biarritz olympique, seront-ils les patrons du SU Agen la saison prochaine ? C’est en tout cas la folle rumeur qui affole la préfecture du Lot-et-Garonne ces jours derniers. Qu’en est-il vraiment ? Un point sur le dossier…

La semaine dernière, nous vous annoncions que Jean-Baptiste Aldigé, l’actuel président du Biarritz olympique, était en déplacement à Grenoble afin de visiter les installations du club de Pro D2, en quête d’investisseurs depuis plusieurs mois. Alors ? La piste iséroise semble à ce jour toujours ouverte car, pour rappel, le développement du BOPB, dont Aldigé et Louis-Vincent Gave sont propriétaires, est à l’arrêt : les dirigeants de Biarritz sont en conflit ouvert avec la mairie, le projet visant à agrandir et moderniser le stade est enterré et depuis plusieurs mois, les propriétaires du club réfléchissent à quitter les lieux pour embrasser une autre aventure.

Cette semaine, plusieurs sources ont d’ailleurs fait écho d’une possible arrivée de Jean-Baptiste Aldigé et de la famille Gave à Agen, dont est originaire Aldigé, en tant que nouveaux propriétaires du club. Ce jeudi matin, le président du SUALG Jean-François Fonteneau a même réuni ses joueurs en leur disant que si des investisseurs arrivaient, il était prêt à les écouter mais qu’avant cela, il y avait une saison à finir. Qu’en est-il vraiment ? Louis-Vincent Gave sera-t-il propriétaire d’Agen la saison prochaine ? À ce sujet, des discussions auraient eu lieu avec le maire de la ville Jean Dionis, le projet tente toutes les parties mais l’équation reste simple : tant que le BOPB n’est pas vendu, l’avenir des dirigeants biarrots semble lié au club basque… à moins qu’ils ne décident de quitter Biarritz (et fermer la structure professionnelle du club) sans le vendre, ce qui semble hautement improbable…

Arosteguy, maire de Biarritz : "Il y avait trois repreneurs potentiels"

D’ailleurs, où en sont les projets de reprise du BOPB ? Contactée par nos soins, la maire de Biarritz Maïder Arosteguy, qui ne souhaite plus travailler avec Aldigé et les Gave, nous confiait ce jeudi : « Je n’ai aucune information supplémentaire par rapport à ce que j’avais déclaré l’année dernière, à savoir qu’il y avait trois repreneurs potentiels, deux Français et un étranger. Ces gens-là sont venus me voir pour savoir si le bail courant jusqu’à 2033 (concernant le plateau d’Aguilera) pouvait être reconsidéré s’ils rachetaient le club. Maintenant, j’attends : car ce n’est pas moi qui avais fait les mises en relation. Cela s’était fait par avocats interposés. Je ne suis pas au courant des transactions et des détails de celles-ci. À l’heure où je vous parle, je ne sais pas si l’une ou l’autre de ces trois pistes a avancé ou pas ».

Mais que se passerait-il, si les dirigeants quittaient le club sans l’avoir vendu au préalable, entraînant la fermeture de leur bien? « C’est la presse qui m’a informée d’un départ possible des propriétaires sur Grenoble ou Agen, poursuit Arosteguy. Je ne pense pas que les dirigeants actuels puissent partir et fermer le club comme ça. Je ne pense pas que la Ligue et la Fédération puissent permettre ce genre de pratiques. Les gendarmes du sport français sont là, je leur fais confiance ». Dès lors ? Biarritz, Agen ou Grenoble ?

Contacté par nos soins, Jean-Baptiste Aldigé nous confiait jeudi soir : « Je suis très étonné que la maire de Biarritz, qui agit depuis deux ans pour nous mettre dehors et a clamé dans la presse qu’elle avait de nombreux repreneurs, citant même des montants tels 9 millions euros, fasse un pas de recul. Je suis très étonné que cette même dame qui déclarait qu’il n’y avait pas d’avenir pour nous au BO, qui nous a coupé l’électricité et l’eau à Aguilera, empêchant le bon déroulement de la saison en cours, recule et explique qu’elle n’est pour rien là-dedans et que le club pourrait être en danger si nous venions à partir. Madame Arosteguy doit assumer ses actes et ses paroles. Elle doit faire sortir du bois les potentiels repreneurs du Biarritz olympique. À ce jour, il n’y a rien, sinon le bruit étourdissant des courants d’air municipaux ».

Où s’écrira le futur de Jean-Baptiste Aldigé et Louis-Vincent Gave ? À Biarritz, Grenoble ou Agen ? L’interrogation reste à ce jour entière. 

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