Top 14 - Jonathan Danty : "Il y a encore un peu d’appréhension"

Par Romain Asselin
  • Jonathan Danty n'a pas encore retrouvé son meilleur niveau.
    Jonathan Danty n'a pas encore retrouvé son meilleur niveau. Icon Sport
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Libéré par le staff du XV de France en milieu de semaine, Jonathan Danty est resté plus d’une heure sur la pelouse lors de la victoire bonifiée du Stade rochelais face à Brive, samedi soir (36-12). Revenu plus tôt que prévu de sa blessure au genou et encore – naturellement – loin de son meilleur niveau, le centre des Bleus se montre prudent avant les prochaines échéances du 6 Nations.

La Rochelle valide la victoire à Castres, même si la copie est loin d’être parfaite…

On aurait préféré avoir une copie beaucoup plus sympa et surtout achevée. C’est un peu notre défaut depuis le début de saison, on manque de régularité, on en a encore la preuve aujourd’hui. Donc on a encore du boulot. « Malheureusement », la saison est bientôt finie, il nous reste sept matchs (de phase régulière, NDLR) à jouer, c’est le money donc il va falloir qu’on accélère en conséquence si l’on veut jouer des phases finales.

On a vu le staff intervenir pour un coup de « bombe magique » sur votre genou…

Rien de particulier. C’était juste une petite alerte mais rien de grave. Tout va bien.

Comment vous êtes-vous senti, physiquement ?

Le rythme, forcément, vient en enchainant les matchs. Je ne peux pas dire que je ne suis en pleine possession de mes moyens. Il y a encore un peu d’appréhension, liée à ma reprise anticipée. Mais ça va venir au fur et à mesure des matchs, je ne m’inquiète pas trop pour ça.

Vous disiez après Castres ne pas vous sentir prêt pour rejouer de suite au niveau international. L’entente semble bonne entre le club de La Rochelle et l’équipe de France, il n’y a pas eu « d’urgence » à votre égard…

J’ai eu un entretien avec le staff (du XV de France). Je leur ai clairement dit ce qu’il en était de mon point de vue et de mon ressenti. Pour eux, c’était important que je sois présent sur la semaine de préparation pour l’Ecosse, ça prépare aussi aux échéances futures.

Quel regard portez-vous sur votre statut ? On parle beaucoup de vous en ce moment…

Je me dis qu’il y a beaucoup d’attente, il ne faudrait pas que je me loupe en étant sur le terrain dans les semaines qui arrivent. Ça rajoute de la pression sur les épaules. Après, je ne suis pas non plus le Messi du rugby. J’ai un profil différent des autres joueurs à mon poste en équipe de France. Qui a peut-être collé jusqu’à maintenant plus avec le style de jeu de l’équipe de France. Je sais ce que je peux apporter, mais il ne faut pas non plus s’attendre à ce que je traverse le terrain ou faire ce que font des joueurs comme Penaud ou Dupont.

Vous estimez-vous dans les temps pour jouer bientôt un match international ?

(Il sourit) Je ne suis pas préparateur physique. 80 minutes ? Je ne sais pas. C’est une question qui est dans l’extrême. Sur 50 minutes, je pense que je peux réussir à avoir l’intensité habituelle. Sur plus, ce serait jeter la pièce.

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