Top 14 - Le Stade français veut s’accrocher à la deuxième place

Par Arnaud Beurdeley
  • Arthur Coville avec le Stade français
    Arthur Coville avec le Stade français Icon Sport
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Dauphin du Stade toulousain, avec six points d’avance sur le troisième Lyon, le Stade français a désormais pour objectif de conserver sa deuxième place. Pour cela, une victoire samedi à Bayonne serait la bienvenue.

Vainqueur péniblement de l’UBB (12-6) lors de la dernière journée de Top 14 et toujours dauphin du Stade toulousain avec six points d’avance sur le troisième Lyon, le Stade français ambitionne de conserver ses concurrents à bonne distance au classement. Pour cela, le club de la capitale s’est fixé pour objectif de réaliser un gros coup samedi à Bayonne.

Et pour cause. Les joueurs de Grégory Patat, fraîchement promus en Top 14, sont toujours invaincus sur leur pelouse de Jean-Dauger. "Forcément, cette deuxième place, ça devient un objectif aujourd’hui, assume le talonneur Lucas Peyresblanques. On y a pris goût et on a envie d’y rester. Mais on sait aussi que ça peut revenir fort et vite. Le moindre faux-pas peut être préjudiciable."

"Nous serons seuls face à 15 000 personnes"

Surtout, le Stade français s’attend à un accueil digne de celui reçu à Perpignan. Les deux publics ont cette singularité d’être bouillants et de toujours pousser leur équipe, n’épargnant jamais l’adversaire de quelques "chambrages". Face à l’Usap, les Parisiens s’étaient inclinés le 21 janvier dernier (31-24). "Ça nous a donné un bon aperçu de ce qui nous attend samedi", ironise l’entraîneur des avants Laurent Sempéré, catalan de naissance. "Nous allons évoluer dans un contexte hostile avec des Bayonnais qui vont se nourrir de leur conquête et de l’enthousiasme de leur public, prévient encore Peyresblanques. Il nous faudra être solide en conquête et en défense et être pragmatique lorsque les occasions vont se présenter." 

L’ancien joueur du Biarritz Olympique sait de quoi il parle lorsqu’il parle du contexte. Il sait que le public bayonnais est l’un des meilleurs de France et qu’il pousse constamment derrière son équipe. "Nous serons seuls face à 15000 personnes, reprend-t-il. Personnellement, il y aura toute ma famille dans le stade, quelques copains aussi qui vont m’insulter pendant la rencontre. Mais je suis heureux de pouvoir jouer ce match là. D’ailleurs, j’essaie de transmettre encore un peu plus de hargne à mes partenaires, même si il n’y en a pas forcément besoin."

Bayonne n'a plus l'effet de surprise

Evidemment, les Parisiens ont encore en tête les souvenirs du match aller, remporté dans la difficulté (26-16). A la pause, ils étaient même menés au score (6-10). "C’était vraiment match rude, se souvient le demi de mêlée Arthur Coville. Bayonne est une équipe très difficile à manœuvrer. Peu d’équipes ont vraiment réussi à bien les prendre. Aujourd’hui, ils sont en plus sur une belle dynamique. Ça ne sera pas simple." "C’est un gros challenge qui se présente à nous, ajoute l’entraîneur des avants. C’est un bel exemple d’équipe qui maîtrise vraiment son jeu." Et de conclure : Et Sempéré de conclure : "Avec l’Aviron, il n’y a plus d’effet de surprise."

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