Top 14 - Franck Azéma (Toulon) : "Ce match face à Toulouse est capital"

  • Top 14 - Franck Azema, lors de l'échauffement du match à La Rochelle.
    Top 14 - Franck Azema, lors de l'échauffement du match à La Rochelle. Icon Sport - Eddy Lemaistre
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - En conférence de presse, à quelques jours d’affronter Toulouse au Vélodrome, le manager général varois Franck Azema était serein sur l’aptitude de son groupe à poursuivre la série de quatre succès consécutifs.

Comment avez-vous retrouvé votre groupe après une semaine de coupure ?

Avec des sourires. C’est toujours stimulant quand tu sors un match comme on l’a fait à Montpellier. Mais, on a aussi vu de la précipitation sur l’entraînement de mardi avec du déchet causé par ce surplus d’envie. On doit calibrer cette énergie. On doit garder ça et se concentrer sur la maîtrise de ce que l’on fait.

Ce succès face à Montpellier est-il le match référence que vous attendiez avant de jouer le Stade ?

On a pris confiance. Maintenant, on doit passer par jouer le leader. Toulouse est un match capital. C’est une équipe costaude, qui domine le championnat. On connaît cette équipe, et je ne vais pas vous la présenter. C’est stimulant de jouer une telle équipe, à Marseille. Il y aura plus de 40 000 spectateurs. Tout le monde a envie de jouer ces matchs-là. On doit confirmer Montpellier pour enclencher définitivement quelque chose de stimulant pour les joueurs, pour le club, et nos supporters.

Cette délocalisation n’enchante pas tous les supporters varois…

J’ai vu des mécontentements autour de ce match, et de le jouer au Vélodrome. Ça fait quand même plaisir de jouer à Marseille, au Vélodrome, devant plus de 40 000 personnes. C’est un bel événement, tous les médias en parlent depuis le début de la semaine. Il faut le voir comme une opportunité de partager un moment différent. J’espère qu’on amènera un maximum de gens à Marseille. On doit retrouver l’atmosphère de Mayol, au Vélodrome. On veut stimuler les gens. On en a parlé avec les supporters. La frustration a été générée du fait qu’ils n’ont pas été prévenus de ça en amont. Le club a entendu les remarques. Le club a avoué qu’il s’était trompé sur ce point. On doit apprendre de ça, et ça ne se répétera pas à l’avenir. Maintenant, on n’a pas appris qu’on ira jouer au Vélodrome cette semaine. Ça fait six mois que tout le monde le sait.

Après un succès d’envergure à Paris, vous n’aviez pas su enchaîner à domicile. Dans la préparation du match, est-ce que cela a été évoqué ?

Vous êtes capables de nous restimuler au cas où on s’endort un petit peu (rires). Je vous trouve toujours positif ! C’est une bonne piqûre de rappel. On va voir sur ce match. Ça fait partie des alertes évoquées. On a envie d’être précis et incisifs de ce que l’on entreprend. On doit être focus sur le partenaire. On doit partager. Avec quatre succès de rang, c’est un challenge de continuer. On veut que ça fasse boule de neige.

Est-ce que c’est mieux de jouer Toulouse durant la période de doublons ?

Je ne pense pas que la période de doublons soit un problème actuellement pour Toulouse. Il y aura de l’intensité dans les contacts et les collisions, mais aussi dans le rythme et les intentions de jeu. Il faut être prêt à ça. À l’aller, on avait été secoués. On avait fait des fautes flagrantes. Ils avaient transpercé plusieurs fois notre rideau défensif sur le début de match. On s’en souvient bien (rires). C’est en mémoire, mais c’est un peu loin pour s’en servir. C’est bon d’avoir de la mémoire, mais on ne doit pas s'inventer une histoire ou de jouer du violon toute la semaine. Il faut que ça soit spontané et vrai. On a envie de bien faire en ce moment, et ça doit se voir face à Toulouse.

En cas de succès, vous avez la possibilité d’entrer dans le top 6. À quel point ça compte pour le groupe ?

Tout le monde a ça en tête. On chasse ces places, et c’est notamment évoqué par les médias. C’est une chose normale d’ailleurs d’en discuter. C’est tellement compact, que tu peux, en deux matchs, être relégable ou dans les quatre premiers. C’est très serré. Aujourd’hui, les joueurs sont plus concentrés sur la qualité de ce qu’ils produisent à l’entraînement. Normalement, ça a un effet en match. Ils sont connectés sur le fait de bien faire et de mieux faire.

Avec Pierre Mignoni, on vous semble plus serein qu’à une certaine période sur le chemin pris par votre groupe…

(Il coupe) Oui, on l’est. Des garçons sont en train de prendre leur mesure dans le groupe. Quand tu changes de club, ça prend du temps. Même si tu essayes d’huiler le début de saison, il faut ce temps d’adaptation. Je pense à West, qui sort d’une superbe performance. Tout le monde sait qu’il a souffert en début de saison. Waisea prend du volume. Baubigny monte en régime. Puis, nos jeunes prennent de l’assurance. Si ces mecs progressent, on retrouve un rendu intéressant. Ça nous donne de la confiance avec Pierre. Au-delà de nous, on veut qu’ils se sentent mieux entre eux. On veut qu’ils capitalisent ça.

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