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Yoann Laousse-Azpiazu après son Oscar Midi Olympique : « J’ai toujours fait passer le collectif avant moi »

Par Pierre Baylet
  • Yoann Laousse-Azpiazu avec son club de Mont-de-Marsan.
    Yoann Laousse-Azpiazu avec son club de Mont-de-Marsan. Loic Cousin/Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Yoann Laousse-Azpiazu, l'arrière de Mont-de-Marsan, honoré lors des Oscars Midi Olympique pour sa carrière, est revenu sur son parcours et déclare vouloir terminer sa carrière au Stade montois. 

Qu’avez-vous ressenti quand vous avez appris que vous étiez nommé pour cet Oscar ?
Je n’ai jamais rien gagné dans ma carrière, j’ai toujours essayé de me mettre au service du collectif, sur et en dehors du terrain, sans jamais chercher à me mettre en lumière. Alors cette reconnaissance-là me fait forcément plaisir, elle me pousse à continuer les efforts et le travail effectués quotidiennement depuis des années.

Dans ce genre de circonstances, on réfléchit au chemin parcouru. Quelles sont les images qui vous sont venues spontanément en tête ?
Évidemment, j’ai repensé aux bons moments passés à Parentis, dans mon club formateur où j’ai gardé mes copains d’enfance, à mes débuts à Dax, où je suis devenu professionnel ce qui était pour moi inespéré, et forcément à ce club du Stade montois qui m’a permis de jouer des phases finales régulièrement. Ici j’ai réalisé quasiment tout ce dont je rêvais.

Dans votre carrière, le rugby à VII vous a-t-il beaucoup apporté ?
Oui, mais à travers le VII, c’est surtout Jérôme Daret qui m’a beaucoup apporté. Je lui dois énormément, car c’est lui qui est venu me chercher à Parentis et qui, par le VII, m’a permis de rentrer dans le monde professionnel. C’est un peu mon père spirituel dans le rugby et j’aurais été très heureux s’il avait pu être présent ce soir.

Ce qui impressionne dans votre parcours, c’est la régularité de vos performances et votre longévité. Vous êtes certainement le joueur le plus utilisé par l’encadrement chaque saison. Faut-il l’expliquer par une nature qui vous a gâté ou par le travail ?
Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas un fan de la salle de musculation même si je sais que c’est important et qu’avec l’expérience je fais plus d’efforts dans ce domaine. Par contre, je fais très attention à mon hygiène de vie quand je suis en période de compétition. J’ai sûrement une bonne nature, j’ai eu la chance de pas avoir connu de blessure grave. Mais il y a aussi beaucoup de travail technique pour rester le plus performant possible à chaque match. J’ai cette âme de compétiteur qui consiste à ne jamais se reposer sur ses acquis pour être capable de garder un niveau minimal qui reste satisfaisant.

Que faut-il vous souhaiter pour la suite ?
Il reste un seul objectif que je n’ai pas atteint. J’ai fait toute ma carrière dans des clubs landais, ce qui est pour moi une grande fierté, je vais finir mon parcours ici au Stade montois, à qui je voudrais rendre ce qu’il m’a apporté. Je vous laisse donc deviner quel est le dernier rêve que j’aimerais réaliser. J’espère que cette saison sera la bonne.

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