LNR-FFR - Bouscatel contre-attaque : "Certains se comportent comme dans une cour de récréation"

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René Bouscatel contre-attaque. Alors que plusieurs présidents de Top 14 sont montés au créneau pour déplorer une certaine passivité de la Ligue, son président se défend de tout partisanisme et clarifie sa position. Non sans égratigner quelques dirigeants au passage.

"Il faut un peu de mauvaise foi de la part de certains présidents pour dire que nous sommes revenus en arrière." Dès le début de l'entretien qu'il a accordé à nos confrères de L'Equipe, René Bouscatel donne le ton : le président de la LNR n'a que très modérément goûté les récentes prises de parole de présidents de la LNR ayant critiqué la position, trop accommodante à leurs yeux, de l'instance vis-à-vis de la situation à la FFR.

Le Bayonnais Philippe Tayeb, le Castrais Pierre-Yves Revol et le Racingman Jacky Lorenzetti ont dernièrement haussé le ton afin que la Ligue réclame, à l'instar du Ministère, des élections anticipées à la Fédération. René Bouscatel leur répond : "Eux sont dans une logique électoraliste. Ils ont choisi un camp, c'est leur droit le plus absolu. Mais ils peuvent considérer - surtout un ancien président de la Ligue - que la LNR n'est pas là pour prendre des positions électoralistes. (....) Sincèrement, certains se comportent comme dans une cour de récréation."

 

"Personne ne peut me taxer d'être pro-Laporte"

L'ancien président du Stade toulousain campe sur ses positions : "On voudrait nous amener dans un débat électoral qui ne nous concerne pas. Ce n'est pas nous qui allons élire le président de la FFR et le comité directeur, mais bien les clubs amateurs. Prendre acte, ce n'est pas prendre parti." Et le dirigeant de se défendre de toute complaisance face à ceux qui l'accusent de ne pas avoir explicitement exigé de nouvelles élections fédérales dans le communiqué publié vendredi : "On l'a déjà fait à deux reprises et ça ne nous a pas effleurés l'esprit de l'écrire encore une fois. Ce n'est ni un manque de courage, ni une maladresse ni de la frilosité."

Au-delà du débat de fond, la forme dérange René Bouscatel : "Si on vient me voir pour discuter, on le fera. En revanche, si ce sont des pressions par communiqués de presse, mensongers ou fallacieux comme ces derniers jours, ce n'est pas possible." Pour tenter de clore le débat, le président de la LNR se défend de tout partisanisme : "Personne ne peut me taxer d'être pro-Laporte. Ce serait mal connaître mon histoire. Je ne suis pas un anti-Laporte non plus." 

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