6 Nations 2023 - Ethan Dumortier, un joueur au mental en béton

  • XV de France - Le parcours de l’actuel meilleur marqueur d’essais du top 14 fut tout sauf un long fleuve tranquille.
    XV de France - Le parcours de l’actuel meilleur marqueur d’essais du top 14 fut tout sauf un long fleuve tranquille. ActionPlus / Icon Sport - ActionPlus / Icon Sport
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PORTRAIT - S’il va décrocher à 22 ans à peine sa première cape, moins de quatre ans après son titre de champion du monde U20, le parcours de l’actuel meilleur marqueur d’essais du top 14 fut tout sauf un long fleuve tranquille. Handicapé dans sa jeunesse par d’importants troubles de l’apprentissage qu’il a su surmonter à force de volonté, voici son histoire…

Ce serait peu dire que chez les Dumortier, le sport est une affaire de famille. Parce que le papa Jérémy, dit Jimmy, ancien footballeur passé jusqu’à ses 17 ans par les catégories jeunes de l’OL en compagnie d’un certain Ludovic Giuly, est un entraîneur de basket particulièrement reconnu au niveau régional, pendant dix ans aux commandes de Pont-de-Chéruy qu’il fit monter de la Nationale 3 à la Nationale 1, avant de prendre il y a peu les rênes de l’équipe féminine de Caluire (Nationale 2). Parce que la maman Élodie, originaire de Launaguet, basketteuse, fut joueuse professionnelle sous les couleurs de Villeurbanne puis d’Istres, jusqu’à sa rencontre avec Jimmy. Et désormais parce que le fils aîné Ethan, ailier du Lou rugby, qui deviendra ce dimanche un joueur international de rugby…

Le premier aboutissement d’une vie pour laquelle le sport n’est pas seulement un moyen d’expression, mais pratiquement une thérapie. "Faire du sport, pour Ethan, c’était une nécessité absolue, sourit Élodie Dumortier. Il faut savoir qu’il a souffert de troubles de l’apprentissage et d’un déficit d’attention, qui l’ont confronté à des difficultés scolaires. Très jeune, il a fallu le faire suivre. Il s’est avéré qu’il avait un QI de 130 et se trouvait à la limite de l’hyperactivité.

Pour lire l'intégralité du portrait d'Ethan Dumortier, cliquez ici 

Regarder un film avec lui, c’était impossible, c’est pour cela qu’il a fallu très tôt le mettre au sport pour lui permette de canaliser son énergie. Son premier mot, ça n’a été ni papa, ni maman, mais "ballon" ! Il bougeait tout le temps, toujours à escalader des trucs, à se mettre en danger."

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