6 Nations 2023 - Pour le XV de France, voir Rome et mûrir

Par Nicolas Zanardi
Publié le Mis à jour
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6 NATIONS 2023 - Si le manque de rythme de certains cadres et le chaos à la tête de la Fédération peuvent inconsciemment perturber la mise en route du XV de France, celui-ci semble assez sûr de ses forces pour prolonger sa série de victoires jusqu’en Irlande la semaine prochaine.

La série record de 13 victoires consécutives du XV de France peut-elle vraiment se terminer dès l’ouverture du Tournoi en Italie ? À en écouter les oiseaux de mauvais augure, certains signaux sont négatifs, à l’évidence. On songe d’abord à ce grand chaos à la tête de la FFR qui n’a évidemment pas pu ne pas atteindre inconsciemment les Bleus, d’autant que Fabien Galthié et Raphaël Ibanez ont pris l’initiative d’inviter jeudi à Capbreton le président démissionnaire Bernard Laporte.

À la blessure de Gabin Villière, ensuite, suffisamment prévisible pour qu’on puisse reprocher le retour précoce du Toulonnais au staff. Ce dernier ayant accumulé assez de crédit et de bonnes décisions depuis trois ans pour qu’on puisse lui taper un peu sur les doigts de temps en temps... Cela d’autant plus que dans son parti-pris de "l’expérience commune", Fabien Galthié n’a pas hésité à titulariser des cadres comme Atonio, Penaud ou Ramos alors que ceux-ci n’ont pas engrangé beaucoup de temps de jeu en club ces deux derniers mois. De quoi légitimement craindre un manque de rythme, qui plus est en cas de rencontre endiablée...

La compo des Bleus pour démarrer le Tournoi des 6 Nations 2023 en Italie !#XVdeFrance #SixNations pic.twitter.com/wrxNWiDQpX

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 3, 2023

Le chemin n’est pas terminé 

Et pourtant ? Le fait est qu’on imagine pas une seconde ces Bleus chuter en Italie face à une équipe qui a certes battu des Wallabies remaniés en novembre (28-27), mais a surtout encaissé 60 points dans la foulée face aux Springboks pourtant mâchés par la boucherie de Marseille…

Parce que le XV de France présente plus de talent, plus de confiance, et surtout plus de puissance dans toutes ses lignes, jusqu’au bout du banc… "Notre équipe est encore en dessous de l'âge de maturité, pareil pour les sélections et l'expérience internationale, tempérait Fabien Galthié en référence aux 26 ans et 29 sélections de moyenne affichés par les Bleus, où seul le Lyonnais Ethan Dumortier honorera sa première sélection. Mais on veut continuer à être meilleurs tout en respectant nos adversaires." Une première étape, pour le dire autrement, avant le grand test attendu en Irlande face aux numéros un mondiaux. "On a pris le temps de s'aligner avec nos leaders quant au sens que l'on veut donner à notre compétition, assumait le sélectionneur. La voix de l'équipe est unanime : il faut continuer.Nous considérons que le chemin n'est pas terminé." Aux Bleus, dès lors, de ne pas se perdre dimanche au détour d’une de ces impasses dont regorge la cité antique...

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