6 Nations 2023 - Les Bleus en veulent encore

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XV DE FRANCE - Invaincu en 2022, le XV de France est passé du statut de chasseur à celui de chassé, et à l’heure de remettre son titre en jeu, il n’a qu’une seule envie. Le reconquérir.

C’est dimanche, sur les coups de 16 heures, au stade olympique de Rome, que le XV de France va démarrer son Tournoi des 6 Nations 2023 et, de fait, remettre son titre en jeu. Parmi les vingt-trois Bleus qui seront présents en Italie, treize étaient de la partie au mois de mars dernier au soir de la victoire face à l’Angleterre (25-13), laquelle avait permis à l’équipe de France d’accrocher le dixième Grand Chelem de son histoire.

Laurent Labit avec Karim Ghezal en marge de la préparation des Bleus à Capbreton.
Laurent Labit avec Karim Ghezal en marge de la préparation des Bleus à Capbreton. Pierre Costabadie/Icon Sport

Après avoir atteint le Graal, ce XV de France, porté par une génération dorée, va naturellement vouloir regoûter à ces émotions si particulières et si fortes. "Plus que défendre notre titre, nous voulons le regagner", annonçait l’entraîneur en charge de l’attaque, Laurent Labit, la semaine passée. “Il y a quand même cette envie de reconquérir quelque chose, soulignait le troisième ligne du Stade toulousain, Alexandre Roumat, lundi. L’esprit de compétition est assez présent chez chacun des individus. À partir du moment où les mecs arrivent à se connecter, cet esprit de gagne ne fait que se décupler.”

Ghezal : "Ce groupe est animé par une soif de victoire"

Depuis l’arrivée de Fabien Galthié chez les Bleus en 2019, l’équipe de France n’a cessé de progresser, jusqu’à atteindre son premier objectif, celui de “remporter des titres” et son statut a ainsi changé. “Ça fait plus d’un an que l’équipe gagne. La victoire, elle est ancrée dans le groupe et il faut continuer à la faire perdurer. La confiance, c’est ce qui a changé depuis deux ans, car les joueurs sont les mêmes”, disait vendredi dernier le centre du Stade français, Julien Delbouis.

Ce jeudi soir, le co-entraîneur en charge de la conquête et des tâches spécifiques, Karim Ghezal abondait dans le même sens. “Ce groupe est animé par une soif de victoire. Ce sont des mecs qui s’aiment, qui s'apprécient, tout simplement et ce qu’ils retranscrivent sur le terrain, c’est ce qu’ils vivent entre eux. Encore une fois, il n’y a pas de titulaires, remplaçants ou joueurs hors-groupe. Je suis derrière et quand je les vois s’entraîner, ce sont les premiers à s’encourager. Quand je vois Bastien Chalureau ou Thomas Jolmes encourager un mec qui fait une bonne action, je me dis que nous sommes dans le vrai.”

Une cote de popularité au plus haut

Avant d'aller défier les grandes nations du continent, dans un Tournoi qui s’annonce particulièrement disputé, les Bleus savent qu’ils vont aussi pouvoir compter sur un soutien infaillible, puisqu’à Capbreton le XV de France a pu s’apercevoir que sa cote de popularité était au plus haut. “Aujourd’hui, nous n’avons qu’une hâte : celle de retrouver le public, annonçait l’ancien joueur du Lou face à la presse. Nous avons eu la chance d’ouvrir un peu nos entraînements à Capbreton et ça s’est rempli avec deux fois 3 000 personnes, des enfants partout. C’est notre objectif majeur. J’ai le souvenir qu’en Ecosse il y avait 20 000 Français, au Pays de Galles pareil. Les joueurs s’aiment entre eux et ils veulent représenter au mieux les Français. Ils ont soif de rassembler.” Et, aussi, soif de titre.

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