XV de France - Jelonch : "Quand on sent l'adversaire marqué après un plaquage, on le regarde dans les yeux"

Par Vincent Franco
  • Anthony Jelonch reste sur 16 titularisations de suite avec le XV de France.
    Anthony Jelonch reste sur 16 titularisations de suite avec le XV de France. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Devenu indiscutable en équipe de France depuis plusieurs mois, Anthony Jelonch (26 ans) s'apprête à disputer le Tournoi des 6 Nations 2023 avec les Bleus. Dans les colonnes du Figaro, le troisième ligne de Toulouse s'est livré, notamment sur le secteur défensif. L'ancien Castrais aime marquer ses adversaires grâce à ses plaquages destrusteurs, qu'il décrit avec décontraction.

Capitaine des Bleus lors de la tournée d'été 2021 en Australie, Anthony Jelonch a changé de dimension depuis. Il a rejoint la saison dernière le Stade toulousain et s'est véritablement imposé comme un cadre du XV de France, avec qui il a bien évidemment remporté le grand chelem 2022. 

Ce dimanche, le Gersois d'origine devrait fouler la pelouse du Stadio Olimpico de Rome pour affronter la Squadra Azzurra. Même s'il est capable de fulgurences offensivement, Jelonch est surtout attendu dans le secteur défensif. Depuis son éclosion en Top 14 sous le maillot de Castres, le troisième ligne a souvent marqué les esprits grâce à ses plaquages destructeurs. 

Dans les colonnes du Figaro, le joueur de 26 ans est revenu sur le plaquage, son fait d'arme préféré : "Quand on sent qu'on a bien engagé l'épaule, qu'il y a eu un gros impact et que l'adversaire a marqué le coup, après le plaquage, on le regarde dans les yeux. Tu vois alors dans son regard si tu as bien plaqué ou pas. Tu le sais à l'oreille, aussi. Si tu entends un petit bruit sourd, c'est que le choc a été fort."

Lors de ce Tournoi 2023, Jelonch aura fort à faire, notamment lors des déplacements en Irlande et en Angleterre. Les Bleus devront être solidaires en défense : "Quand l'équipe adverse se rapproche de notre ligne d'en-but, il faut enchaîner les plaquages. On n'a plus qu'une idée en tête : plaquer fort, ne pas commettre de faute et récupérer le ballon." Anthony Jelonch a ensuite poursuivi : "D'ailleurs, quand tu réussis un gros plaquage sans douleur, tu as encore plus envie de recommencer encore et encore…" 

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