Top 14 - Azagoh, Gabrillagues, Pesenti... Le Stade français a perdu ses géants

Par Marc Duzan
  • Homme fort du Stade français la saison dernière, Pierre-Henri Azagoh n'a pas disputé le moindre match cette saison.
    Homme fort du Stade français la saison dernière, Pierre-Henri Azagoh n'a pas disputé le moindre match cette saison. Icon Sport - Hugo Pfeiffer
  • JJ van der Mescht est le dernier d'une longue liste de blessés en deuxième ligne.
    JJ van der Mescht est le dernier d'une longue liste de blessés en deuxième ligne. Icon Sport - Sandra Ruhaut
Publié le Mis à jour
Partager :

Depuis quelques semaines, le Stade français souffre d’une avarie inédite au poste de deuxième ligne. Le dos au mur, Paris pourra-t-il vraiment assumer ses ambitions jusqu’au bout sans géants dans la cage ?

Un club du Top 14 a-t-il déjà connu pareille déveine ? Toujours est-il qu’à l’heure où s’apprête à débuter la seizième journée de championnat, les cinq deuxième ligne enregistrés dans l’effectif parisien par Gonzalo Quesada et Thomas Lombard en début de saison sont blessés ! Vous voulez un récapitulatif ? Le voici : le capitaine des Soldats roses, Paul Gabrillagues, souffre d’une entorse au genou. Son habituelle doublure Mathieu De Giovanni a, lui, le pectoral en vrac. Pierre-Henri Azagoh, absent depuis de très longs mois, se plaint toujours de l’épaule.

Quant à Baptiste Pesenti, l’une des recrues phare de l’intersaison parisienne, il sera indisponible pendant plusieurs mois après avoir lourdement été blessé à la cheville en décembre. Vous noterez d’ailleurs que parmi ces quatre joueurs, trois sont internationaux tricolores, Gabrillagues, Azagoh et Pesenti ayant plus ou moins récemment tous connu les frissons de la Marseillaise.

JJ van der Mescht, un dernier géant à terre

Hélas, pour Gonzalo Quesada et son staff, la malédiction entourant "la cage" parisienne s’est poursuivie le week-end dernier puisque le tank sud-africain JJ van der Mescht, victime d’une luxation de l’épaule contre le Benetton Trevise en Challenge européen (35-32), ne pourra affronter l’Usap samedi après-midi. Dès lors, quelles options s’offrent-elles aujourd’hui au club parisien ? Depuis plusieurs semaines, le polyvalent Marcos Kremer, pourtant bien plus à l’aise sur le flanc d’une troisième ligne, dépanne avec le numéro 4 dans le dos quand Sitaleki Timani, sitôt arrivé de Toulon et sitôt adopté par le pack de la capitale, pousse à ses côtés.

Marcos Kremer échappe à un plaquage lors du match contre les Lions en Challenge Cup.
Marcos Kremer échappe à un plaquage lors du match contre les Lions en Challenge Cup. Icon Sport - Anthony Dibon

À ce sujet, considérez enfin que si les Parisiens perdaient en Catalogne l’un ou l’autre de ces deux joueurs, le cauchemar deviendrait alors total, les soldats roses devenant subitement contraints d’utiliser l’ancien Biarrot Mathieu Hirigoyen à un poste qui n’a jamais été le sien et de puiser chez les Espoirs, où Juan Martin Scelzo (le fils de l’ancien pilier des Pumas et de l’ASMCA Martin Scelzo) et le prometteur Nathan Huguen, incarnent d’autres solutions provisoires. Ceci étant posé, le Stade français peut-il vraiment assumer ses ambitions avec une telle avarie à un poste clé du rugby moderne ? Vous avez deux heures…

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?