Tournoi des 6 Nations 2023 – Romain Buros (XV de France) : "Jouer à l'aile peut m'ouvrir certaines portes"

  • Romain Buros (France) lors du stage de préparation au Tournoi des 6 Nations à Capbreton
    Romain Buros (France) lors du stage de préparation au Tournoi des 6 Nations à Capbreton Midi Olympique - Pablo ORDAS
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TOURNOI DES 6 NATIONS – L'arrière Romain Buros était aligné à l'aile, ce mercredi à Capbreton pour la séance d'entraînement des Bleus. Il évoque volontiers cette possibilité ainsi que la perspective d'une première sélection en équipe de France.

Comment s'est effectuée cette reprise avec l'ensemble du groupe ?

L'entraînement n'a pas été à haute intensité comme ça l'est d'habitude car l'emploi du temps a été un peu aménagé à la base. Forcément ça donne malgré tout un peu le ton de la préparation. Car certains joueurs ont joué dimanche avec de gros matchs surtout. Donc le staff a jugé préférable de faire comme ça.

Cela change-t-il quelque chose de s'entraîner à Capbreton ?

Pour les gars qui sont là depuis un certain nombre d'années, ça casse un peu la routine. Marcoussis, au bout d'un moment, devient peut-être rébarbatif. Tout le monde est content d'être ici, les installations sont top donc c'est parfait pour travailler.

Comment gère-t-on la concurrence exposée aux yeux de tous, dès le début de semaine avec la différence de maillots ?

On n'est pas en club. C'est quand même plus facile de gérer la concurrence. Ici, personne ne fera la gueule en début de semaine car il sait qu'il ne jouera pas. C'est un tout autre type de préparation. De toute façon, tout le monde travaille au maximum et l'intensité et l'engagement des mecs ne changent pas en fonction de leurs chasubles.

Vous êtes plus que jamais installé dans le groupe France, sans toutefois parvenir à vous imposer dans l'équipe qui joue le week-end. Quel est votre état d'esprit à ce sujet ?

Forcément, j'aimerais que ça arrive. Je donne tout ce que je peux en tout cas, que ce soit aux entraînements ou en club. Si elle doit arriver (la sélection, N.D.L.R.), elle arrivera. Mais je donne tout ce que j'ai à donner.

Quand ça fait un moment que tu es appelé, tu te dis que tu n'es pas loin

Malgré tout, vous sentez-vous de plus en plus proche ?

Forcément, quand ça fait un moment que tu es appelé, tu te dis que tu n'es pas loin.

On a beaucoup évoqué la fraîcheur des joueurs de l'équipe de France, d'autant plus après cette période de Champions Cup. Comment abordez-vous cette question ?

Le staff étudie la chose pour que le groupe soit performant pour le Tournoi. Oui, il y avait de la fatigue en début de semaine, mais comme à chaque fois après des gros matchs de Champions Cup. Je n'ai pas trop de souci par rapport à ça. J'ai toujours autant d'envie.

On vous a vu évoluer à l'aile lors de l'opposition. Vous voir dépanner à ce poste lors d'un match est-il envisageable ?

Dépanner, je ne sais pas si c'est le mot. Ça sous-entend un niveau relativement moyen. Mais je suis capable de jouer sur les deux postes. Il faut que j'arrive à y performer, même si je n'ai plus l'habitude en club ces derniers temps. Ça m'avait permis d'enchaîner à Bordeaux à mes débuts. Ça peut m'ouvrir certaines portes.

Comment développer votre aptitude à jouer aux deux postes justement ?

Il faut bosser un peu plus sur la vidéo et les « skills » (technique individuelle) défensifs par exemple. Mais on a les capacités de faire les deux car ce n'est pas complètement différent.

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