Champions Cup - Atonio : "Si on arrive à améliorer notre attaque, on pourra faire vraiment mal"

Il vous a fallu lutter pour obtenir ce que vous étiez venu chercher : la victoire et si possible avec le bonus, pour obtenir le meilleur classement possible...

Oui, ça n’a pas été facile, le ballon n’était pas simple à contrôler, le jeu était lent parfois... Mais nous avons besoin d’affronter des équipes qui nous proposent ce genre de défis. Mentalement et physiquement, ça nous apprend à tenir sur 80 minutes.

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Une fois encore, le salut est venu du travail des gros, que ce soit en mêlée, sur la défense au près, les portés...

La conquête est très importante pour nous. On a une équipe qui pèse très lourd devant. Si on n’avançait pas en mêlée, c’est qu’il y aurait un souci. Notre jeu part de la mêlée, de la touche et de la défense. Ce sont les trois fondamentaux dont nous avions besoin. En défense, tout particulièrement, nous étions en place. Ça se voit que l’on a joué contre l’Ulster, à la maison, la semaine passée. Ils n’avaient marqué que trois points. La défense répond toujours présent.

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La mission qualification est accomplie mais on a le sentiment qu’il faudra élever le niveau pour les prochaines échéances ?

Notre objectif du début de l’année était de se qualifier en gagnant les quatre matchs, c’est chose faite. Nous n’en étions qu’à la phase de groupe. Maintenant, oui, il faut continuer à avancer. Et ce groupe a de la marge de progression.

On pense à la mise en place du jeu qui a été contrariée par des imprécisions, comme ça avait pu arriver, déjà, récemment...

On essaye de s’améliorer, semaine après semaine. Quand les phases finales arriveront, j’espère que l’on sera prêts en attaque comme en défense. Si l’on arrive à améliorer notre attaque, on pourra faire vraiment mal aux autres équipes.

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Vous allez maintenant mettre le cap sur Capbreton avec cinq autres de vos partenaires de club (Grégory Alldritt, Reda Wardi, Thomas Lavault, Antoine Hastoy et Paul Boudehent) pour rejoindre le groupe France...

Oui, je suis content d’y aller, je ne connais pas du tout. Ça fait du bien de découvrir autre chose. On avait déjà été en préparation à Nice et Cassis par le passé. C’est une chance de pouvoir travailler dans des cadres aussi magnifiques. J’espère que l’on passera dix bons jours pour préparer au mieux le match de l’Italie.

Il faudra car vous allez être attendus...

On commence à être habitués (sourire).