Mont-de-Marsan : Laousse-Azpiazu et Banos oscarisés !

Par David BOURNIQUEL
  • Yoann Laousse Azpiazu du Stade Montois
    Yoann Laousse Azpiazu du Stade Montois Icon Sport - Icon Sport
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Le 31 janvier, le Stade montois revêtira ses habits de lumière pour honorer Yoann Laousse-Azpiazu et Léo Banos au cours d’une soirée des Oscars Midi Olympique qui fera date !

Dire que le Stade montois vit des heures magnifiques est un doux euphémisme et c’est tout un club revenu sur le devant de la scène que les Oscars Midi Olympique vont honorer, le mardi 31 janvier, en l’espace "Le Marsan" du stade André-et-Guy-Boniface de Mont-de-Marsan, à l’invitation de Jean-Michel Baylet, président-directeur général du groupe La Dépêche du Midi, et de Jean-Robert Cazeaux, président de la SASP du Stade montois. À la baguette de l’organisation de cette soirée qui promet d’être mémorable, Philippe Oustric et ses équipes ont choisi d’honorer deux hommes forts de l’histoire récente des Landais. Si l’arrière ou ouvreur Yoann Laousse-Azpiazu (31 ans) recevra l’Oscar Midi Olympique au nom de son expérience et de sa régularité au plus haut niveau, Léo Banos (20 ans), sera quant à lui honoré de l’Oscar espoir. Une façon de récompenser à la fois le passé, le présent et l’avenir du Stade montois, à travers ses deux joueurs très représentatifs des valeurs du club.

Tout sauf un épiphénomène

Laousse-Azpiazu, arrivé au club en 2015, a joué 164 matchs au Stade montois et se rapproche des mille points inscrits en Jaune et Noir. Léo Banos, lui, est un jeune international moins de 20 ans et a rejoint le club dès l’âge de 14 ans. Il a fait toutes ses classes dans les Landes (déjà sept saisons au Stade) et incarne le magnifique vivier de la formation landaise. Les deux hommes sont deux des principaux acteurs de l’incroyable embellie que vivent les Montois depuis quelques mois. Il y a bien longtemps, en effet, que le vénérable club landais, qui fut, du tournant des années 50 aux années 70, une des plus puissantes locomotives du rugby français, dans le sillage de joueurs magnifiques tels que Benoît Dauga ou les frères Boniface, ne s’était pas retrouvé dans une période aussi faste. La saison dernière, les Montois ont touché du doigt le Top 14, en s’offrant deux occasions franches de rejoindre l’élite.

Le club s’est en effet invité en finale de Pro D2, où il fut battu par Bayonne, avant de baisser pavillon lors du barrage d’accès face à Perpignan. Si cette saison 2021-2022 peut laisser un goût d’inachevé, la marche ratée ne doit pas faire oublier l’incroyable parcours des hommes du président Cazeaux qui ont replacé le Stade montois sur l’échiquier du rugby français, après des années de disette où, avec son budget modeste, ses ambitions se sont fracassées sur l’autel du rugby des plus riches.

Et ceux qui pensaient que cette saison mémorable n’était qu’un épiphénomène, une réussite qui n’allait pas durer, Mont-de-Marsan prouve qu’il s’installe finalement dans la durée. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les Landais pointent à la deuxième place du championnat, derrière l’intouchable leader oyonnaxien. S’il est encore trop tôt pour tirer des plans sur la comète, il est raisonnablement permis de penser qu’ils parviendront à accrocher une deuxième qualification consécutive.

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