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Champions Cup - Face à Edimbourg, Castres veut gagner enfin après quatre ans de disette

Par David BOURNIQUEL
  • À la peine, les Tarnais présenteront une équipe hybride pour tenter de remporter un premier succès depuis quatre ans en Champions Cup.
    À la peine, les Tarnais présenteront une équipe hybride pour tenter de remporter un premier succès depuis quatre ans en Champions Cup. Icon Sport - Icon Sport
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À la peine, les Tarnais présenteront une équipe hybride pour tenter de remporter un premier succès depuis quatre ans en Champions Cup.

Lors de la précédente intersaison, les Castrais avaient fait de la qualification pour la phase finale de la Champions Cup un de leurs objectifs avoués. Six mois plus tard, force est de constater que, sauf improbable retournement de situation, les Tarnais ne seront pas invités à la table des grands d’Europe cette saison encore. Plombés par deux lourdes défaites inaugurales, les joueurs du CO sont désormais en quête d’un simple succès dans la compétition européenne. Ils n’y ont plus gagné depuis quatre ans quasiment jour pour jour, puisqu’il faut remonter au 19 janvier 2019 pour retrouver trace d’une victoire tarnaise dans la compétition reine à l’échelle continental (victoire contre Gloucester, 24-22, N.D.L.R.).

Alors, comment gérer les deux derniers matchs de la phase qualificative de cette compétition, sachant que la situation des Tarnais en championnat est tout sauf reluisante avec une onzième place au classement et seulement trois points de marge sur le treizième, Brive.

Les Castrais doivent-ils tenter leur va-tout en Champions Cup pour aller chercher une victoire qui les fuit depuis quatre ans à ce niveau ou bien doivent-ils se servir de la compétition continentale pour régénérer leurs forces et préparer au mieux la suite du championnat, qui s’annonce absolument capitale et dont le menu se veut copieux à souhait avec les réceptions de Bordeaux-Bègles et La Rochelle entrecoupées par un déplacement à Clermont ?

Une chose est certaine, le CO devrait se servir de cette rencontre pour relancer des joueurs en manque de temps de jeu ou qui reviennent de blessure. Cette réception des Écossais d’Edimbourg devrait ainsi être l’occasion pour Santiago Arata de faire ses premiers pas au sein de l’équipe depuis sa blessure à une main. Selon nos informations, le demi de mêlée uruguayen commencera la rencontre sur le banc, prêt à suppléer Gauthier Doubrère. Derrière une première ligne somme toute classique composée de Quentin Walcker, Gaëtan Barlot et Wilfrid Hounkpatin, la deuxième ligne pourrait être un peu plus expérimentale avec la possible titularisation de Théo Hannoyer aux côtés du vétéran Leone Nakarawa.

Le retour de Ben Nicholas

Pierre-Henry Broncan et son staff ont aussi décidé de faire tourner en troisième ligne avec le retour de Teakiri Ben Nicholas au poste de numéro 8. Le cas du troisième ligne néo-zélandais, qui sera entouré de Baptiste Cope et Josaia Raisuqe est symptomatique des difficultés que vit le club tarnais cette saison. Alors qu’il était un titulaire indiscutable de l’équipe finaliste du championnat la saison passée, Ben Nicholas connaît une période beaucoup plus difficile cette saison où son temps de jeu a réduit comme peau de chagrin. Le Néo-Zélandais a payé au prix fort le retour en forme de Tyler Ardron et Baptiste Delaporte. Son rendement a baissé aussi, comme l’explique David Darricarrère, l’entraîneur des trois-quarts tarnais, conscient que son joueur a traversé une période de "méforme" : "Quand il a joué, il a été un peu moins performant, que ce soit sur les matchs ou à l’entraînement mais Teakiri revient très fort depuis un mois et demi." Occasion sera donc donnée à "TBN" de prouver qu’il est toujours ce décathlonien du rugby au profil élancé et aérien. Au niveau des trois-quarts, les Tarnais recevront Edimbourg avec leur numéro 10 Benjamin Urdapilleta associé à Gauthier Doubrère. Le reste des attaquants est plutôt classique, à ceci près que la suspension de Filipo Nakosi consécutive à son carton jaune reçu en championnat contre le Stade français conduit son staff à titulariser Martin Laveau. Un autre joueur à fort potentiel qui aura à cœur de prouver qu’il est plus qu’une doublure (lire ci-contre).

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