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Pro D2 - Mont-de-Marsan au finish

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Yoann Laousse Azpiazu (Stade Montois)
    Yoann Laousse Azpiazu (Stade Montois) Icon Sport
Publié le
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Dans un match digne du Top 6, le Stade montois a fait plier le Stade aurillacois sur ses terres au bout de l’effort et de l’engagement.

Quel match, quel engagement, quelle intensité. À l’issue de la rencontre Roméo Gontineac et Patrick Milhet, les coachs d’Aurillac et Mont-de-Marsan, s’accordaient même pour qualifier une rencontre "de très haut niveau" ou encore "digne du top 6". Un Stade montois revenu nul part d’ailleurs après avoir été mené 16 à 0 au bout de 28 minutes. "À la demi-heure de jeu, on n’existe pas, lâche même Patrick Milhet. On n’a aucun ballon. On perd des joueurs : un pilier titulaire à l’échauffement, notre centre au bout de 10 minutes (vingt en réalité, N.D.L.R.), notre demi de mêlée autour de la trentième…". À cela, le technicien rajoute des fautes de disciplines "stupides" avec un carton jaune à la clé. Oui mais voilà, les Montois ont su réagir dans le désordre, s’appuyer sur le banc et revenir dans le match en cinq minutes.

L’heure de jeu, "le tournant du match"

Deux essais coup sur coup avec, sur le premier, un coup de pied derrière la défense millimétré de Jules Even et Alexandre De Nardi qui met les cannes. Le second faisant suite à une série de décisions discutables du maître du jeu, une étourderie de la défense cantalienne, la "vista" d’un grand Yoann Laousse-Azpiazu vendredi soir, et une conclusion de Kaminieli Rasaku qui fera gronder Jean-Alric de colère avec un en avant de passe de deux mètres. Mais personne du côté d’Aurillac ne viendra utiliser l’arbitrage comme excuse à cette défaite. Roméo Gontineac estimait lui le final "cruel" pour les siens. "On a bataillé. Nous n’étions pas loin de rester invaincu. On savait que c’était une équipe très opportuniste. On n’a pas pu garder le score", pointait le technicien tout en se rappelant de "détails" et autres "mauvais choix" qui coûteront chers au final.

Perdu dans un premier temps, Mont-de-Marsan a su donc se remettre la tête à l’endroit pour revenir dans le match et s’appuyer sur sa défense dans le second acte pour s’autoriser à rêver. En effet, le tournant se situe à l’heure de jeu et une séquence "de plus de deux minutes sur notre ligne où ils ne marquent pas, admettait Milhet. Nous, dès qu’on est rentrés dans leur camp, on a su les mettre à la faute", avec deux dernières pénalités fatales pour les Cantaliens.

Mont-de-Marsan très efficace dans le désordre et sur les contre-rucks qui laissait éclater sa joie au coup de sifflet final après s’être tant de fois cassé les dents à l’extérieur "et souvent de peu. Là, cela a tourné en notre faveur. On savait que cela se jouerait sur des détails. À la fin, il peut aussi avoir pénalité pour Aurillac sur le contre-ruck !".

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