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Nationale - Nicolas Faure monte en puissance

Par Julien VEYRE
  • Pour sa deuxième saison en Bresse, Nicolas Faure est devenu un élément incontournable des Violets. Photo La Dépêche du Midi
    Pour sa deuxième saison en Bresse, Nicolas Faure est devenu un élément incontournable des Violets. Photo La Dépêche du Midi DDM - DDM - JEAN PATRICK LAPEYRADE
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À l'issue de la première partie de saison, l'USB est troisième de Nationale. S'il est encore perfectible, le jeu burgien s'appuie notamment sur son demi de mêlée d'origine drômoise.

Il est l’une des satisfactions de la première partie de saison. Nicolas Faure enchaîne les bonnes prestations depuis cet automne. Si l’US bressane n’est jusqu’ici pas aussi dominatrice dans ce championnat que les ambitions du club le souhaitaient, le club peut capitaliser sur la montée en puissance de son demi de mêlée. Arrivé la saison passée en provenance de Valence-Romans pour livrer bataille en Pro D2, Faure a mis du temps à trouver sa place. Demi de mêlée gestionnaire, il sait aussi prendre des initiatives quand il le sent… et quand il est confiance. La saison passée, il n’avait pas encore trouvé un équilibre idéal dans sa vie personnelle et sa nouvelle vie professionnelle en Bresse pour pouvoir être étincelant sur le pré. "Je pense et j’estime que j’aurai pu mieux faire", confie-t-il avec sincérité. Le garçon est du genre à pas mal réfléchir… Un point fort car à force d’analyse, il connaît parfaitement ses atouts et sait en jouer sur le pré. Mais un point faible aussi lorsqu’il n’évolue pas en pleine confiance et que la phase de réflexion amène le doute.

Les doutes sur son choix de changement de vie, il les a écarté. Il ne regrette pas son départ de Valence-Romans (où il venait de passer quatre ans), même s’il a de nouveau quitté sa région d’origine après une première aventure de six saisons à Bourgoin. "Ma carrière avait besoin de ce coup de fouet, glisse-t-il. J’étais trop dans le confort, dans une routine. Et c’était la fin d’un cycle." Après un temps d’adaptation, le voici à l’aise sous le maillot violet. D’une manière naturelle, le joueur de 28 ans prend plus de responsabilités dans le groupe. Il a pris confiance et cela se sent, "grâce au fait d’enchaîner les matchs, de ressentir de la confiance autour de soi, que ce soit par les coéquipiers ou le staff".

L’heure de la libération

Son début de championnat n’a pas forcément été linéaire. En alternance avec Jérémy Valençot - qui a plus le profil de neuvième avant, l’ancien Drômois a dépanné à l’ouverture. En fin de match à Rennes, devant Hyères-Carqueiranne et dans l’Aude. "À Narbonne, j’ai sombré avec l’équipe" glisse-t-il. Cette parenthèse digérée, il en tire du positif : "Le fait de jouer en 10 me permet aussi de voir ce qu’un ouvreur attend de son 9." Exigeant avec lui-même, il sait aussi que le collectif burgien aurait pu faire mieux. "Notre premier bloc a été poussif, rappelle-t-il. C’était très moyen au niveau du contenu des matchs, notamment en raison d’un manque de confiance. Ensuite, nous avons réussi à produire un peu plus ce que nous voulions même si ce n’était pas encore l’Amérique. Nous sommes tout de même montés en puissance." Précis sur la technique au poste, il a d’abord assuré ses matchs, avant donc de hausser un peu plus son niveau de jeu au fil des rencontres : "Quand tout le monde a été capable de réaliser ce que l’on pouvait produire, je me suis senti mieux dans l’équipe. Cela m’a permis de me lâcher, de me libérer. Et aussi de faire de bonnes performances."

Le demi de mêlée espère que Bourg-en-Bresse va repartir du bon pied en janvier. Surtout après le revers à domicile devant le leader dacquois. "Nous nous sommes déjà servi du match pour travailler, indique Nicolas Faure. Nous avons vu nos limites. À nous de bosser dessus pour arriver à notre objectif." Il martèle sa volonté de "faire un gros bloc en janvier, ne pas trop s’éloigner des deux premières places". Et finit par glisser : "Avec Bourg-en-Bresse, j’aimerai vraiment remonter en Pro D2." Déterminé.

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